Gaëtan A.
Micronouvelle :
A : Qu'est-ce que je dois faire ?
B : Je ne sais pas ...
A : Bien, et quand est-ce que je devrais le faire ?
B : Bientôt...
A : Quand ça ?
B : Tu le sauras le moment venu.
A : Je sens le stress monter.
Toute la question était de tuer le temps.
Explications :
Cette micro-nouvelle s'inspire de la phrase "toute la question était de tuer le temps" tiré de l'Etranger d'Albert Camus (chapitre 2; deuxième partie). Le personnage B se sent seul et souhaite garder son ami près de lui, donc il lui pose un ultimatum à faire, le personnage A curieux, pose des questions, mais la seule réponse pour notre héros solitaire était de tuer le temps, l'ennui...
A : Qu'est-ce que je dois faire ?
B : Je ne sais pas ...
A : Bien, et quand est-ce que je devrais le faire ?
B : Bientôt...
A : Quand ça ?
B : Tu le sauras le moment venu.
A : Je sens le stress monter.
Toute la question était de tuer le temps.
Explications :
Cette micro-nouvelle s'inspire de la phrase "toute la question était de tuer le temps" tiré de l'Etranger d'Albert Camus (chapitre 2; deuxième partie). Le personnage B se sent seul et souhaite garder son ami près de lui, donc il lui pose un ultimatum à faire, le personnage A curieux, pose des questions, mais la seule réponse pour notre héros solitaire était de tuer le temps, l'ennui...
Maxime B.
Micronouvelle :
Aujourd'hui, nous sommes enfin heureux. Demain, nous le serons encore.
Explications :
La première phrase de l'incipit a été modifiée. Le thème de la mort et l'absence de sentiments qui apparaissent tout au long du roman sont donc brisés. Le sentiment d'être heureux est évoqué à la place. Un sentiment que Meursault évoque très peu dans le livre puisqu'il se rend compte qu'il a été heureux à partir de la scène du meurtre. L'utilisation du pronom "nous" permet la généralisation : les personnages et le lecteur sont inclus dans la phrase. Tout le monde ressent ici ce même sentiment, comme si l'étranger n'existait plus et que Meursault ne faisait plus face au rejet de la société, à la solitude dès le début. Le roman ne peut donc ici plus fonctionner : ce type de micronouvelle s'appelle une mise à mort. "Aujourd'hui" sert d'embrayeur, l'adverbe "enfin" marque une fin, comme si quelque chose s'était passé juste avant, déclenchant ce sentiment. Le manque d'informations sur le cadre spatio-temporel, les personnages et le contexte donnent donc au lecteur libre recours à son imagination.
Aujourd'hui, nous sommes enfin heureux. Demain, nous le serons encore.
Explications :
La première phrase de l'incipit a été modifiée. Le thème de la mort et l'absence de sentiments qui apparaissent tout au long du roman sont donc brisés. Le sentiment d'être heureux est évoqué à la place. Un sentiment que Meursault évoque très peu dans le livre puisqu'il se rend compte qu'il a été heureux à partir de la scène du meurtre. L'utilisation du pronom "nous" permet la généralisation : les personnages et le lecteur sont inclus dans la phrase. Tout le monde ressent ici ce même sentiment, comme si l'étranger n'existait plus et que Meursault ne faisait plus face au rejet de la société, à la solitude dès le début. Le roman ne peut donc ici plus fonctionner : ce type de micronouvelle s'appelle une mise à mort. "Aujourd'hui" sert d'embrayeur, l'adverbe "enfin" marque une fin, comme si quelque chose s'était passé juste avant, déclenchant ce sentiment. Le manque d'informations sur le cadre spatio-temporel, les personnages et le contexte donnent donc au lecteur libre recours à son imagination.
Hugo B.
Micronouvelle :
On roulait sur l’autoroute quand soudainement un camion déboita sur la gauche. J’ai freiné mais la remorque nous a quand même percuté. La voiture fit quatre tonneaux puis tapa la barrière. J’étais coincé, je tapais de toutes mes forces sur la portière du conducteur. Mais c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
Explications :
Cette micro-nouvelle s'inspire de la phrase "et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur" tiré de l'étranger d'Albert Camus. L'accident était un bon moyen d'intergré cette phrase et la vision du malheur aussi car un accident c'est pas cool ! surtout sur l'autoroute. De plus c'était un cauchemar que j'avais fait étant petit.
On roulait sur l’autoroute quand soudainement un camion déboita sur la gauche. J’ai freiné mais la remorque nous a quand même percuté. La voiture fit quatre tonneaux puis tapa la barrière. J’étais coincé, je tapais de toutes mes forces sur la portière du conducteur. Mais c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
Explications :
Cette micro-nouvelle s'inspire de la phrase "et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur" tiré de l'étranger d'Albert Camus. L'accident était un bon moyen d'intergré cette phrase et la vision du malheur aussi car un accident c'est pas cool ! surtout sur l'autoroute. De plus c'était un cauchemar que j'avais fait étant petit.
Imen B.A.
micronouvelle :
Aujourd'hui, en ce moment inoubliable, ma tête se retourne. Yeux dans les yeux, j'ai compris que la foudre du ciel pouvait tomber à tout moment. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du bonheur.
Explications :
"foudre du ciel tombe " je voulais dire par cela que le coup de foudre c'est l'amour qui peut survenir à tout moment. Pour le retournement de la phrase, J'ai utilisé cette dernière phrase que j'ai prise de l'Etranger d'Albert Camus en remplaçant le mot "malheur" par bonheur .
Aujourd'hui, en ce moment inoubliable, ma tête se retourne. Yeux dans les yeux, j'ai compris que la foudre du ciel pouvait tomber à tout moment. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du bonheur.
Explications :
"foudre du ciel tombe " je voulais dire par cela que le coup de foudre c'est l'amour qui peut survenir à tout moment. Pour le retournement de la phrase, J'ai utilisé cette dernière phrase que j'ai prise de l'Etranger d'Albert Camus en remplaçant le mot "malheur" par bonheur .
Vincent C.
Micronouvelle :
Assis devant la fenêtre, désormais toute la question était de tuer le temps.
Explications :
Cette micro-nouvelle s'inspire de la phrase "toute la question était de tuer le temps" tiré de l'Etranger d'Albert Camus (chapitre 2; deuxième partie). L'attente du personnage est ici très présente. Cette phrase ouverte permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination afin d'imaginer la cause de cette attente.
Assis devant la fenêtre, désormais toute la question était de tuer le temps.
Explications :
Cette micro-nouvelle s'inspire de la phrase "toute la question était de tuer le temps" tiré de l'Etranger d'Albert Camus (chapitre 2; deuxième partie). L'attente du personnage est ici très présente. Cette phrase ouverte permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination afin d'imaginer la cause de cette attente.
Cyprien C.
« Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte Geneviève, entre le Quartier latin et le faubourg Saint-Marceau. Cette pension connue sous le nom de la maison Vauquer admet également des hommes ... femmes ... vieillards ... médisance ... ( respiration ) ... pension ... ».
«Pff... Bon je recommence...».
« Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte Geneviève, entre le quartier et le faubourg saint marceau ... sous le nom de la maison ... respectable ... ( soleil ) ... famille ... abusive ... tortionnaire ».
« Ah... », je pose alors le livre sur ma table de chevet, puis j'essaye de m'assoupir quelques instants. Toute la question était de tuer le temps.
Justification :
Dans cette micro-nouvelle, j'ai choisi de reproduire l'ennuie que l'on peut avoir à certains moments, lorsque l'on est malade ou lors d'une coupure internet. On prend alors un livre au hasard, puis, on se rend compte que l'on a pas envie de le lire et que, en plus, le livre que l'on a choisi est Le Père Goriot de Balzac! Au début, on essaye de suivre le livre, puis, de tout petit détail comme notre propre respiration ou le soleil nous fait perdre le file de l'histoire. On essaye de tuer le temps.
«Pff... Bon je recommence...».
« Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte Geneviève, entre le quartier et le faubourg saint marceau ... sous le nom de la maison ... respectable ... ( soleil ) ... famille ... abusive ... tortionnaire ».
« Ah... », je pose alors le livre sur ma table de chevet, puis j'essaye de m'assoupir quelques instants. Toute la question était de tuer le temps.
Justification :
Dans cette micro-nouvelle, j'ai choisi de reproduire l'ennuie que l'on peut avoir à certains moments, lorsque l'on est malade ou lors d'une coupure internet. On prend alors un livre au hasard, puis, on se rend compte que l'on a pas envie de le lire et que, en plus, le livre que l'on a choisi est Le Père Goriot de Balzac! Au début, on essaye de suivre le livre, puis, de tout petit détail comme notre propre respiration ou le soleil nous fait perdre le file de l'histoire. On essaye de tuer le temps.
Ludivine C.
Micronouvelle :
« Puis, il les écoutait pour entendre le silence »
Explications :
Il y a dans cette micro nouvelle un contraste apparent en écoutait/entendre et le silence (oxymore). Il y a également l'utilisation du sens de l'ouïe. Le « Puis » laisse suggérer que l'action énoncée vient à la suite d'une autre, elle est finale et donne l'apparence d'une conclusion. Cette micro nouvelle donne un ton plutôt mélancolique et amène directement à se poser des questions. « Pourquoi entendre le silence ? ».
« Puis, il les écoutait pour entendre le silence »
Explications :
Il y a dans cette micro nouvelle un contraste apparent en écoutait/entendre et le silence (oxymore). Il y a également l'utilisation du sens de l'ouïe. Le « Puis » laisse suggérer que l'action énoncée vient à la suite d'une autre, elle est finale et donne l'apparence d'une conclusion. Cette micro nouvelle donne un ton plutôt mélancolique et amène directement à se poser des questions. « Pourquoi entendre le silence ? ».
Coline D.
Micronouvelle :
La nature a repris ses droits ; la vie d'une femme, envolée. J'irais déposer une rose sur cette boîte noire renfermant ma première maison.
Explications :
Cette micronouvelle a été inspirée de la phrase "Aujourd'hui, Maman est morte" de l'Etranger. Elle raconte indirectement cet événement, permettant au lecteur de laisser parler son imagination. Pour cela, nous avons l'utilisation de plusieurs métaphores comme "ma première maison" désignant la mère du narrateur, "boîte noire" pour le cercueil. L'annonce de la mort est elle aussi exposée indirectement ; nous voyons cela dans la première phrase. Cette façon de raconter l'événement peut donner une impression sur les sentiments du narrateur vis à vis de la mort de sa mère. En effet, cette micronouvelle contourne le sujet principal, comme le narrateur peut éviter ce décès, montrant alors sa tristesse.
La nature a repris ses droits ; la vie d'une femme, envolée. J'irais déposer une rose sur cette boîte noire renfermant ma première maison.
Explications :
Cette micronouvelle a été inspirée de la phrase "Aujourd'hui, Maman est morte" de l'Etranger. Elle raconte indirectement cet événement, permettant au lecteur de laisser parler son imagination. Pour cela, nous avons l'utilisation de plusieurs métaphores comme "ma première maison" désignant la mère du narrateur, "boîte noire" pour le cercueil. L'annonce de la mort est elle aussi exposée indirectement ; nous voyons cela dans la première phrase. Cette façon de raconter l'événement peut donner une impression sur les sentiments du narrateur vis à vis de la mort de sa mère. En effet, cette micronouvelle contourne le sujet principal, comme le narrateur peut éviter ce décès, montrant alors sa tristesse.
Julian F.
Micronouvelle :
"Le Rendez-vous mortel avec la vie"
Le temps s'était arrêté, l'espace d'un instant, les minutes défilaient et quelque chose me semblait anormal. J'observais cet hiver où la nature était si muette, les oiseaux chantaient, le vent agitait les feuilles des arbres de toutes sortes, si fort que des fruits en tombaient. J'ai rapidement compris pourquoi tout semblait désordonné. Un examen d'entrée, auquel je devais m'inscrire m'attendait. Présent au lieu où la vie m'avait donné rendez-vous, je me suis trouvé seul face à une porte en tête d'une queue interminable. J'ai levé le bras ... et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
Explications :
Ma micro-nouvelle semble appartenir à la forme Pépin, elle contient plus de 3 phrases ou lignes. J'ai choisi d'évoquer dans un premier temps le cadre spatio-temporel pour que le lecteur puisse mieux se retrouver et se situer dans l'histoire mais de manière très brève, sans trop donner d'indications et le laisser s'imaginer le décor et le déroulement de l'histoire. Dans un second temps, j'ai décidé d'évoquer la raison d'un cadre si particulier et permettre d'avoir un fil conducteur " le Rendez-vous ". Au cours de la micro-nouvelle, j'ai introduit de nombreux paradoxe tel que : "... auquel je devais m'inscrire, m'attendait" , "... seul (...) queue interminable ..." etc. Ils permettent de rendre plus difficile l'histoire à cerner pour le lecteur, ainsi il doit-être attentif et faire évocation à ses connaissances personnelles pour comprendre les paradoxes. Le titre m'a permis d'introduire directement l'histoire. Avant la rédaction, j'ai lu de nombreuses micro-nouvelles afin de mieux trouver les demandes et attentes de ce travail.
"Le Rendez-vous mortel avec la vie"
Le temps s'était arrêté, l'espace d'un instant, les minutes défilaient et quelque chose me semblait anormal. J'observais cet hiver où la nature était si muette, les oiseaux chantaient, le vent agitait les feuilles des arbres de toutes sortes, si fort que des fruits en tombaient. J'ai rapidement compris pourquoi tout semblait désordonné. Un examen d'entrée, auquel je devais m'inscrire m'attendait. Présent au lieu où la vie m'avait donné rendez-vous, je me suis trouvé seul face à une porte en tête d'une queue interminable. J'ai levé le bras ... et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
Explications :
Ma micro-nouvelle semble appartenir à la forme Pépin, elle contient plus de 3 phrases ou lignes. J'ai choisi d'évoquer dans un premier temps le cadre spatio-temporel pour que le lecteur puisse mieux se retrouver et se situer dans l'histoire mais de manière très brève, sans trop donner d'indications et le laisser s'imaginer le décor et le déroulement de l'histoire. Dans un second temps, j'ai décidé d'évoquer la raison d'un cadre si particulier et permettre d'avoir un fil conducteur " le Rendez-vous ". Au cours de la micro-nouvelle, j'ai introduit de nombreux paradoxe tel que : "... auquel je devais m'inscrire, m'attendait" , "... seul (...) queue interminable ..." etc. Ils permettent de rendre plus difficile l'histoire à cerner pour le lecteur, ainsi il doit-être attentif et faire évocation à ses connaissances personnelles pour comprendre les paradoxes. Le titre m'a permis d'introduire directement l'histoire. Avant la rédaction, j'ai lu de nombreuses micro-nouvelles afin de mieux trouver les demandes et attentes de ce travail.
Loan O.
Micronouvelle :
Il vit, il va mourir, il est heureux.
Explications :
Cette micronouvelle raconte l’histoire d’une vie, sans en donner le moindre détail. Chaque partie peut être interprété différemment et à beaucoup de sens et de réflexions induites :
[Quelques exemples]
-« Il vit » est très puissant, ça ne signifie pas seulement qu’il n’est pas mort, mais qu’es ce que « vivre » réellement ?
-« Il va mourir » peut nous faire penser à la fin d’une histoire [qu’a-t-il fait pour être condamner à mourir ?], ou bien il va simplement mourir un jour, comme tout le monde, comme le lecteur.
-Mais « il est heureux » malgré le reste, le reste, malgré la mort. Est-il heureux car il a fait l’action qui le condamne ? Est-il heureux de vivre ? Etc…
Ainsi, cette micronouvelle, de la même façon qu’elle aurait pu raconter L’étranger de Camus, nous raconte une histoire que le lecteur peut se réapproprier totalement jusqu’à ce qu’elle ait un impact personnel.
Il vit, il va mourir, il est heureux.
Explications :
Cette micronouvelle raconte l’histoire d’une vie, sans en donner le moindre détail. Chaque partie peut être interprété différemment et à beaucoup de sens et de réflexions induites :
[Quelques exemples]
-« Il vit » est très puissant, ça ne signifie pas seulement qu’il n’est pas mort, mais qu’es ce que « vivre » réellement ?
-« Il va mourir » peut nous faire penser à la fin d’une histoire [qu’a-t-il fait pour être condamner à mourir ?], ou bien il va simplement mourir un jour, comme tout le monde, comme le lecteur.
-Mais « il est heureux » malgré le reste, le reste, malgré la mort. Est-il heureux car il a fait l’action qui le condamne ? Est-il heureux de vivre ? Etc…
Ainsi, cette micronouvelle, de la même façon qu’elle aurait pu raconter L’étranger de Camus, nous raconte une histoire que le lecteur peut se réapproprier totalement jusqu’à ce qu’elle ait un impact personnel.
Anaïs P.
Micronouvelle :
Aujourd'hui, maman est morte. Et demain ?
Explications :
Il y a la mise en avant d'un présent certain, défini et d'un futur incertain représenté par un questionnement. Cela renvoie à l'éternel débat : le destin est-il du au hasard ou est-il contrôlé par la Providence ?
De plus, le présent renvoie à la mort de la mère, et la question renvoie au débat concernant la vie après la mort : la direction vers le paradis ou les enfers pour le croyant, et le néant pour l'agnostique. Il y a aussi le fait concernant les vivants, qui après la mort d'un être cher (ici la mère, amenée par le terme affectueux "maman") doivent continuer à vivre avec cette absence.
Aujourd'hui, maman est morte. Et demain ?
Explications :
Il y a la mise en avant d'un présent certain, défini et d'un futur incertain représenté par un questionnement. Cela renvoie à l'éternel débat : le destin est-il du au hasard ou est-il contrôlé par la Providence ?
De plus, le présent renvoie à la mort de la mère, et la question renvoie au débat concernant la vie après la mort : la direction vers le paradis ou les enfers pour le croyant, et le néant pour l'agnostique. Il y a aussi le fait concernant les vivants, qui après la mort d'un être cher (ici la mère, amenée par le terme affectueux "maman") doivent continuer à vivre avec cette absence.
Tiffany.SMicronouvelle :
Aujourd'hui, elle a quitté son nid pour s'envoler vers l'Ailleurs. Elle était l'introduction de ma vie et a compter de ce jour j'irais déposer un bouquet de fleur sur sa nouvelle maison en attendant de la rejoindre... Explications : ma micronouvelle est inspirée de la phrase tirée de l'Etranger de Albert Camus : "Aujourd'hui maman est morte. "(Chapitre 1 ). J'ai utilisé plusieurs termes qui sous-entendaient que je parlais de la mère comme "l'introduction de ma vie" pour signifier la mère et de la mort de celle-ci comme quitter pour la mort, "s'envoler vers l'Ailleurs" pour le Paradis, "sa nouvelle maison" pour la tombe ou encore le verbe "rejoindre" pour dire en attendant la mort. J'ai fait ces choix pour montrer une facon abstraite et sans montrer trop de sentiments pour evoquer la mort de sa mère. Laurent T.Aujourd'hui maman est morte. Bonne nouvelle ? Mauvaise nouvelle ? Je ne suis ni heureux ni malheureux, quoique sa rente mensuelle était intéressante. |
|
Explications :
J'ai choisi de créer cette micro-nouvelle en m'inspirant du personnage de Merseau, c'est à dire un personnage qui vit sa vie sans ressentir aucunes émotions particulière jusqu'à la révélation qu'est pour lui le meurtre sur un personnage effectué par Meursault en personne. Avant cela, même la mort de sa mère n'avait aucune importance à ses yeux. De plus on peut voir que la vie de ce personnage se résume à des choses assez banale comme l'argent, qui pourrait être le seul facteur qui pourrait affecter le personnage malgré son absence de sentiment. Ainsi, ce nouveau Meursault est aussi agaçant que l'original, par son manque de sentiments et sa banalité la plus totale.
Salomé S.
Micronouvelle :
Je ne savais pas comment réagir face à ce qui venait de se passer, et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
Explications :
J'ai choisi d'écrire cette micronouvelle, car elle faisait ressentir mes sentiments à ce moment même. Je ne savais pas comment expliquer ce qui me genaît mais je savais que ça me genaît. Il y avait quelque chose d'abstrait, quelque chose qui me dérange mais que je ne savais pas comment expliquer. Cette micronouvelle le transmet.
Je ne savais pas comment réagir face à ce qui venait de se passer, et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.
Explications :
J'ai choisi d'écrire cette micronouvelle, car elle faisait ressentir mes sentiments à ce moment même. Je ne savais pas comment expliquer ce qui me genaît mais je savais que ça me genaît. Il y avait quelque chose d'abstrait, quelque chose qui me dérange mais que je ne savais pas comment expliquer. Cette micronouvelle le transmet.
Pierre W.
Micronouvelle :
C'était mon tour. Je me retrouvais là, face à la piste, sans pouvoir y accéder. Le portique était présent tel un mur qui sonnait toutes les quinze secondes. A ce moment, j'étais là sans être là, en une fraction de secondes j'apparaissais au milieu du tracé, dans la sortie d'un virage, je réanalysais ainsi tout le parcours. Lorsque tout à coup, des bruits sourds retentissaient, c'était comme quatre coups bref à la porte du malheur, les cinq dernières secondes. C'est à ce moment que le portique s'ouvre et me laisse entrer dans le bonheur.
Explications :
J'ai fait le choix d'écrire cette micronouvelle sur les départs de courses sportives, qui sont des moments très stressants au cours desquels les sonneries du portique de départ font augmenter l'anxiété au fur et à mesure des sonneries, des instants durant lesquels on ne pense plus qu'à la course, le piste, puis tel une délivrance, le dernier coup de sonnerie vient nous libérer.
C'était mon tour. Je me retrouvais là, face à la piste, sans pouvoir y accéder. Le portique était présent tel un mur qui sonnait toutes les quinze secondes. A ce moment, j'étais là sans être là, en une fraction de secondes j'apparaissais au milieu du tracé, dans la sortie d'un virage, je réanalysais ainsi tout le parcours. Lorsque tout à coup, des bruits sourds retentissaient, c'était comme quatre coups bref à la porte du malheur, les cinq dernières secondes. C'est à ce moment que le portique s'ouvre et me laisse entrer dans le bonheur.
Explications :
J'ai fait le choix d'écrire cette micronouvelle sur les départs de courses sportives, qui sont des moments très stressants au cours desquels les sonneries du portique de départ font augmenter l'anxiété au fur et à mesure des sonneries, des instants durant lesquels on ne pense plus qu'à la course, le piste, puis tel une délivrance, le dernier coup de sonnerie vient nous libérer.
Yanis T.
Micronouvelle :
...Les mains rouges sang, il se regardait dans ce miroir, et vit qu'il ne serait plus jamais le même.
Explications :
Pour être succinct, il s'agit d'une micronouvelle divisée en trois segments, délimités par les deux virgules. En regardant segments par segments on
peut voir se dessiner différentes histoires. On en fera une liste non exhaustive sous forme de questions. Qui est la victime, pourquoi est-elle
morte? Y'a-t-il une victime, est-ce du vrai sang ? S'agit-il d'un meurtier, qui réalise maintenant son acte et sera à jamais changer en psychopathe
sanguinaire? S'agit-il d'un pauvre homme qui a commit un meurte, mais qui réalise maintenant qu'il vivra avec toute sa vie? Comment cette victime
(s'il en ait une) même dans son absence était-elle encore présente et influera sur l'avenir de cet homme? Comment la victime a-t-elle une présence
encore plus féroce dans son absence, en tant que drame de toute vie ? Quel est ce miroir, en est-ce un vraiment, ou est-ce le sang dans lequel
l'homme plonge son regard, est-ce un miroir ? Quel drame humain et sens se joue dans ces trois segments ? Comment le passé distort le présent, le
rendant stationnaire, et dessine-t-il le futur si ingénument ? On pourrait continuer la liste, mais elle serait longue. Cette micronouvelle est un
concentré de nombreuses histoires différentes et divergents, mais à la fois une réflexion sur le croisement des chemins du passé et la torture du
présent. Cette micronouvelle présente également de nombreux sens, que l'on peut voir ou non, à chacun sa convenance.
...Les mains rouges sang, il se regardait dans ce miroir, et vit qu'il ne serait plus jamais le même.
Explications :
Pour être succinct, il s'agit d'une micronouvelle divisée en trois segments, délimités par les deux virgules. En regardant segments par segments on
peut voir se dessiner différentes histoires. On en fera une liste non exhaustive sous forme de questions. Qui est la victime, pourquoi est-elle
morte? Y'a-t-il une victime, est-ce du vrai sang ? S'agit-il d'un meurtier, qui réalise maintenant son acte et sera à jamais changer en psychopathe
sanguinaire? S'agit-il d'un pauvre homme qui a commit un meurte, mais qui réalise maintenant qu'il vivra avec toute sa vie? Comment cette victime
(s'il en ait une) même dans son absence était-elle encore présente et influera sur l'avenir de cet homme? Comment la victime a-t-elle une présence
encore plus féroce dans son absence, en tant que drame de toute vie ? Quel est ce miroir, en est-ce un vraiment, ou est-ce le sang dans lequel
l'homme plonge son regard, est-ce un miroir ? Quel drame humain et sens se joue dans ces trois segments ? Comment le passé distort le présent, le
rendant stationnaire, et dessine-t-il le futur si ingénument ? On pourrait continuer la liste, mais elle serait longue. Cette micronouvelle est un
concentré de nombreuses histoires différentes et divergents, mais à la fois une réflexion sur le croisement des chemins du passé et la torture du
présent. Cette micronouvelle présente également de nombreux sens, que l'on peut voir ou non, à chacun sa convenance.
Waël L.
|
|
Micronouvelle:
Je me suis regardé devant le miroir, je me suis dit que j'allais ecrasé ma cigarette. Le bourreau ne parut pas plus impressionné que ça.
Je me suis regardé devant le miroir, je me suis dit que j'allais ecrasé ma cigarette. Le bourreau ne parut pas plus impressionné que ça.
J'ai fait le choix d'écrire cette micronouvelle sur la cigarette, car trop de personnes se rendent malade a cause de celle-ci pour le plaisir de fumer, et je vois trop de personne de ma famille qui fument et cela me rend triste.
Saïd Z.
C'était mon anniversaire j'ai décidé de la rejoindre, j'y suis aller après des mois, puis je suis revenu. Pourquoi partir si on reviendra un jour?