Mars - avril 2012
A partir de l'entrée "Ecrire pour changer le monde", j'ai proposé aux élèves d'écrire une dystopie uchronique. Il s'agissait pour eux d'enlever de l'Histoire la révolte ou la révolution de leur choix. Les séances d'écriture se sont ensuite réparties ainsi :
- élaboration du monde, réflexion autour de la révolution enlevée et ses conséquences ;
- incipit avec présentation du personnage ;
- mort d'un enfant, qui servira d'élément déclencheur à la révolution future ;
- le personnage face à la censure alors que l'information de la mort de l'enfant et l'appel au soulèvement se transmettent ;
- la révolution, son issue heureuse ou pas.
- élaboration du monde, réflexion autour de la révolution enlevée et ses conséquences ;
- incipit avec présentation du personnage ;
- mort d'un enfant, qui servira d'élément déclencheur à la révolution future ;
- le personnage face à la censure alors que l'information de la mort de l'enfant et l'appel au soulèvement se transmettent ;
- la révolution, son issue heureuse ou pas.
L'histoire de la création d'un nouvel ère.
par Thays H., Manon L., Emma A. et Sandy M.
La France : Pays de collabos.
Je m'appelle Antoine Lemaire et aujourd'hui je fête mes 16 ans. J'habite en France, Frankreich pays gouverné par les politiques Nazis. A la tête du troisième Reich il y a Hans Hitler, fils d'Adolf Hitler. Je vis dans une famille de "collabos", je ne supporte plus de vivre avec ces personnes qui ne défendent pas les "ennemis publiques" (personnes juives, tziganes, homosexuels et handicapés) et qui au contraire, les enfoncent, en les délivrant à la gestapo. Je suis en froid avec ma famille depuis l'âge de 12 ans, le jour où mon père est allé voir la gestapo pour dire où était caché une famille juive car le père de famille lui avait soit disant le matin même mal parlé. Je m'apprête donc à fêter mes 16 ans, chez mon meilleur ami, Pierre. J'ai rencontré Pierre a 11 ans. Dès le premier jour, j'ai su qu'il serait mon meilleur ami, il n'était pas comme les autres enfants, il n'était pas endoctriné. Dès le premier jour il me parla de "résistance", ce mot était pourtant défendu. Pierre est issu d'une famille "résistante". La première fois que je suis allé chez lui, j'étais étonné, l'un des seuls sujet de conversations était la résistance. J'étais heureux de rencontrer enfin des gens qui n'étaient pas égoïstes. Depuis deux ans je vais fêter mon anniversaire chez Pierre, je suppose que je fais partie de la famille.
Mon seizième anniversaire.
Il est onze heure du matin et je dois être chez lui pour midi. Je
prépare donc mes affaires et m'en vais. Je prend le métro et je tombe
nez à nez avec un SS, ma tête commence a chauffer, j'éprouve tellement
de haine envers ces personnes. Je prend mon mal en patience, tourne le
regard et m'efforce de bien respirer. Mon arrêt arrive enfin. Je marche
environ quatre cent mètres avant de franchir le seuil de la maison. Je
sonne et c'est Marc le père de Pierre qui m'ouvre, il me souhaite un
joyeux anniversaire et m'invite à rentrer. Pierre se dirige vers moi, et
me souhaite à son tour un joyeux anniversaire et me dit qu'Esther m'a
préparé une surprise. Esther c'est ma petite amie. Elle est juive et sa
famille est hébergée (cachée) par la famille de Pierre. J'avance
vers la cuisine quand je sens une main effleurer la mienne. Tout de
suite je reconnais cette douceur. Esther me regarde et m'embrasse.
Esther est une fille magnifique, sa peau est claire, elle a les yeux
vert émeraude, des lèvres fines, un sourire éclatant et des cheveux
roux, bouclés, épais. C'est la plus belle fille qui m'a était donné de
voir jusqu'à présent. Elle est tellement douce, gentille, intelligente,
c'est la fille que tous les garçons auraient voulu si elle n'était pas
juive. Nous mangeons donc, la mère de Pierre, Anne, m'a préparé mon plat
préféré, des lasagnes. Une fois le repas fini Esther se lève et va
chercher le gâteau dans la cuisine. Tout le monde chante, je souffle mes
bougies, mais avant je fais un vœu : "Je souhaite que ce cauchemar
finisse bientôt." Tout le monde applaudit et Pierre me donne un cadeau,
je l'ouvre, c'est un t-shirt magnifique celui dont je parlais depuis
quelques mois. Ses parents m'ont offert deux livres et Esther m'a offert
une gourmette, où on peut lire "Antoine" et derrière "Esther". Elle m'a
écrit une longue lettre. Je la lis, je suis ému. Sa lettre est
parfaite, elle contient tellement d'amour. Je remercie tout le monde,
embrasse une dernière fois Esther et pars. Quand j'arrive chez moi il
est déjà dix neuf heures. Je croise mon père qui ne daigne même pas me
demander où j'étais aujourd'hui. Je décide donc d'aller dans ma chambre
et de commencer l'un des livres que m'ont offert Anne et Marc. Je
m'endors finalement en lisant.
Des fleurs au parfum de misère.
Quand je me réveille il est déjà neuf heures, ce matin je dois aller au marché pour acheter des fleurs à Esther, car chaque dimanche je le fais. Je mange mon petit déjeuner, me lave, m'habille et pars donc pour le marché. Une fois sur place je me dirige vers le stand de fleurs mais je m'arrête net lorsque j'entend une femme crier "Oh cet enfant vient de me toucher les fesses ! A l'aide !". Je regarde l'enfant, c'est enfaite un "ennemi publique" il est en chaise roulante. Je le reconnais c'est Charles Bourg, ce n'est pas un enfant à problèmes, ce n'est pas son genre de faire de telles choses. Des SS se dirigent vers la femme et Charles. La femme se plaint de plus en plus et exagère, Charles explique qu'il n'a rien fait de tel, mais les SS ne l'écoutent pas, ils commencent par le gifler. Je m'interpose, essaye de résonner ces brutes mais l'un d'eux me donne un coup de pied dans le ventre, je m’effondre par terre, tordu de douleur. Charles est terrorisé il commence à crier, demander à l'aide mais personne ne bouge. Un SS soulève l'enfant tel un pantin, le jette au sol, lui hurle dessus, il lui donne des coup de pieds dans les jambes. Charles pleure à chaudes larmes et hurle de douleur. C'est comme un chat qu'on écraserai sous une voiture. Je réussi à me relever mais un SS me saisit, me donne un coup de poing dans la figure, je retombe à terre et il me roue de coups. Un autre SS prend une matraque et hurle à Charles de s'excuser, il le frappe avec la matraque, Charles émet des cris stridents, sa tête est couverte de sang. Charles cri "Désolé, désolé !", un autre SS prend un revolver et lui tire dans les jambes. Charles se tord dans tout les sens, une flaque de sang commence à se former autour de lui. Les SS font un cercle autour de lui pour le laisser agoniser, là, tout seul, sur le pavé froid. Son agonie dura dix minutes, dix minutes pendant lesquelles il poussait des cris stridents, à chaque cri mon cœur se brisait un peu plus et ma haine envers le monde grandissait. Charles ne faisait plus un bruit. Un SS ordonne à deux commerçants de mettre le corps dans un contenaire. Un autre SS prend la chaise roulante et s'amuse avec. J'ai mal de partout mais je dois me lever, je dois rendre un dernier hommage à Charles, lui qui était si attachant, son petit corps sans vie gisait sur le sol gris, une âme de plus au paradis. J'étais là mais je n'ai rien pu faire, je ne suis qu'un imbécile ! Je veux sauver la France des nazis et je ne suis même pas capable de sauver un enfant. Les SS partent, je me lève, et me dirige vers Charles, son visage est déformé. Il a des bleus sur le corps, je pleure, c'est trop dure pour moi. La femme de tout à l'heure s'écrit : "Il n'a eu que ce qu'il méritait !". Cette phrase résonne dans ma tête, c'est la phrase de trop. Je me lève, regarde cette femme dans les yeux, je pense qu'elle a compris ce que je pensais, car son regard s'est baissé et elle est parti a son tour, je vais devoir maintenant annoncer à la mère de Charles la terrible nouvelle. Je déteste ce pays, je déteste ces collabos, je déteste la mentalité de ces habitants. Que ce cauchemar finisse ! Vite !
La jeunesse de l'espoir.
Le lendemain je vais au lycée, et croise Pierre je lui raconte mon
épisode d'hier. Il me parle d'une idée qu'il avait depuis quelques
semaines. Il veut ouvrir un club de "résistants" dit club de lecture.
Nous en parlons donc à cinq garçons de ma classe, trois acceptent nous
nous donnons donc rendez-vous chaque jeudi soir pour discuter de notre
projet. Notre groupe s’agrandit de jour en jour et nous sommes
désormais une trentaine. Dans un autre établissement, la même idée s'est
propagée et nous attaquerons vendredi masqués au Bundestag.
Aujourd'hui c'est le grand jour, nous sommes prêt à défendre nos idées, et cinquante résistants sont sûrs de participer. A cinq heures du matin nous partons donc pour le Bundestag qui se trouve sur la place Clichy. Les rôles sont repartis et chacun de nous sait ce qu'il à a faire. Nous sommes armés jusqu'aux dents et rien ne nous arrêtera. A l'entrée du bâtiment cinq SS surveillent vaguement les alentours. Nous déposons une boule de gaz qui endort les gardes, le temps pour nous de nous introduire à l'intérieur du bâtiment. Nous tuons toutes les personnes que nous croisons sur notre passage sans regret. Nous arrivons enfin dans la salle où sont contrôlés ce qui est diffusé dans le pays, nous affichons sur les écrans de la ville des slogans pour rassembler un maximum de monde.
Aujourd'hui c'est le grand jour, nous sommes prêt à défendre nos idées, et cinquante résistants sont sûrs de participer. A cinq heures du matin nous partons donc pour le Bundestag qui se trouve sur la place Clichy. Les rôles sont repartis et chacun de nous sait ce qu'il à a faire. Nous sommes armés jusqu'aux dents et rien ne nous arrêtera. A l'entrée du bâtiment cinq SS surveillent vaguement les alentours. Nous déposons une boule de gaz qui endort les gardes, le temps pour nous de nous introduire à l'intérieur du bâtiment. Nous tuons toutes les personnes que nous croisons sur notre passage sans regret. Nous arrivons enfin dans la salle où sont contrôlés ce qui est diffusé dans le pays, nous affichons sur les écrans de la ville des slogans pour rassembler un maximum de monde.
La révolte rouge, par Julien R.
Moi c'est Vladimir Popolovic, 16 ans, je suis partis de chez moi pour conquérir l'Europe, avec mon pays la Russie. Membre du 7ème régiments je viens de passer la Pologne et nous attaquons par l'Est de l'Allemagne le regime nazi de Hitler , celui-ci ne pourra nous résister car les français n'ont pas pu faire de la résistance après leur capitulation empéchant donc les Americains et Anglais de leur venir en aide. Après avoir pris le pouvoir en Allemagne nous pourrons tranquillement venir à bout de la France de l'Angleterre et de l'Italie, ce qui nous propulsera maître d'europe une fois toutes ces puissances conquisent les Americains ne pourrons nous vaincre et nous imposerons le comunisme dans toute l'Europe.
Alors que j'étais tranquillement sur ce marché entrain de chercher du ravitaillement, j'entendis des bruits suspect derrière le stand au bout de la rue j'apperçu alors trois hommes russes de mon régiment attrapant un enfant. Il faisait froid le soleil se coucher la neige au sol était glacée; je n'est pas dessuite compris ce que voulaient mes compagnons à cet enfant mais une fois que le premier coup partit, j'ai très vite compris. Cet enfant serait fils de résistants aparrament mes conpagnons furieux de ne pas trouver ses parents s'en sont pris à lui, il le soupçonne d'avoir écrit des informations sur notre régime à quatre ans, écrire des lettres me semble impossible, j'en n'est donc déduit que c'etais de la mechanceté gratuite. Mais que faire cet enfant devant moi m'évoquait la pitier dans son regard mais devant cet enfant innocent se prenant des coups auquel un homme de mon envergure, ne résisterait même pas j'étais imcapable de bouger, mes membres tremblés j'assistais tous simplement à une horreur mais impossible de réagir. C'est donc logiquement que l'enfant finissa pas s'écroulé dans cette neige si froide une fois ses hommes du même sang que le miens, partient je m'agenouilla devant cet enfant gisant sur le sol cela faisait peine à voir et pourtant j'etais indirectement complice de cette atrocité c'est donc plein de remorts que je compris que le régime au quel j'apartient seime la terreur.
Après avoir assisté au meutre de cet enfant je devais réagir et le faire savoir mais comment, car si on apprenait que cet nouvelle viendrait de moi je serais un homme mort, certes il me suffisais de prendre un faux nom et d'écrire l'anonyma mais mon texte serait bien sur censurait par les autorité russe j'ai donc eu l'idée d'utiliser quelque chose de simple "l'ironie'' et oui il me suffisait de detourner la mort de cette enfant pour faire en sorte qu'ils évitent la censure. Après cet incident j'ai vite compris que si mon pays, la russie prenné le contrôle totale de l'Europe se serait un véritable cahos . mais que faire contre les miens, je ne suis pas un traite, il faillait que je choisisse, soit monter une révolution soit être un des auteurs de ce massacre j'ai vite choisis il fallait que je réussisse à convaincre les résistants d'Allemagne, d'Angleterre de France et d'Italie pour qu'ils me rejoignent mes premières interpellations se sont solder par des échecs en effet dès que je prononçais ''résistance'' les gens partaient envahit par la peur en se disant que sa ne pourrait réussir et que seule la mort les attendés mais ce qu'ils oublier c'est que j'appartient a ce régime et que je connais tout ses plans et ses failles c'est donc avec ses arguments que je réussi à unir ses pays pour renverser la vague rouge. Une fois tout les résistant prêt au combat, nous avons du élaborer une stratégie et pour que la russie ne se ne se doute de rien a la veille de notre assaut, les représentants de France , d'Allemagne d'Angleterre et d'Italie se sont mit à terre face a la russie . Le plan avait l air de prendre car cette soirée la les russes on fêter leur victoire et c'est precisement à ce moment que nous les avons attaquer, sans pitier, on tirer sur tout les russes, ils ne pouvaient se défendre, ils pleuraient leurs mères une fois nos canons sur leurs têtes ce soir, ce fut plus qu'une victoire . Des le lendemain, le dictateur Russe en présence de Staline capitula et l'Europe prit un nouveau départ sous les airs de la Résistance.
Alors que j'étais tranquillement sur ce marché entrain de chercher du ravitaillement, j'entendis des bruits suspect derrière le stand au bout de la rue j'apperçu alors trois hommes russes de mon régiment attrapant un enfant. Il faisait froid le soleil se coucher la neige au sol était glacée; je n'est pas dessuite compris ce que voulaient mes compagnons à cet enfant mais une fois que le premier coup partit, j'ai très vite compris. Cet enfant serait fils de résistants aparrament mes conpagnons furieux de ne pas trouver ses parents s'en sont pris à lui, il le soupçonne d'avoir écrit des informations sur notre régime à quatre ans, écrire des lettres me semble impossible, j'en n'est donc déduit que c'etais de la mechanceté gratuite. Mais que faire cet enfant devant moi m'évoquait la pitier dans son regard mais devant cet enfant innocent se prenant des coups auquel un homme de mon envergure, ne résisterait même pas j'étais imcapable de bouger, mes membres tremblés j'assistais tous simplement à une horreur mais impossible de réagir. C'est donc logiquement que l'enfant finissa pas s'écroulé dans cette neige si froide une fois ses hommes du même sang que le miens, partient je m'agenouilla devant cet enfant gisant sur le sol cela faisait peine à voir et pourtant j'etais indirectement complice de cette atrocité c'est donc plein de remorts que je compris que le régime au quel j'apartient seime la terreur.
Après avoir assisté au meutre de cet enfant je devais réagir et le faire savoir mais comment, car si on apprenait que cet nouvelle viendrait de moi je serais un homme mort, certes il me suffisais de prendre un faux nom et d'écrire l'anonyma mais mon texte serait bien sur censurait par les autorité russe j'ai donc eu l'idée d'utiliser quelque chose de simple "l'ironie'' et oui il me suffisait de detourner la mort de cette enfant pour faire en sorte qu'ils évitent la censure. Après cet incident j'ai vite compris que si mon pays, la russie prenné le contrôle totale de l'Europe se serait un véritable cahos . mais que faire contre les miens, je ne suis pas un traite, il faillait que je choisisse, soit monter une révolution soit être un des auteurs de ce massacre j'ai vite choisis il fallait que je réussisse à convaincre les résistants d'Allemagne, d'Angleterre de France et d'Italie pour qu'ils me rejoignent mes premières interpellations se sont solder par des échecs en effet dès que je prononçais ''résistance'' les gens partaient envahit par la peur en se disant que sa ne pourrait réussir et que seule la mort les attendés mais ce qu'ils oublier c'est que j'appartient a ce régime et que je connais tout ses plans et ses failles c'est donc avec ses arguments que je réussi à unir ses pays pour renverser la vague rouge. Une fois tout les résistant prêt au combat, nous avons du élaborer une stratégie et pour que la russie ne se ne se doute de rien a la veille de notre assaut, les représentants de France , d'Allemagne d'Angleterre et d'Italie se sont mit à terre face a la russie . Le plan avait l air de prendre car cette soirée la les russes on fêter leur victoire et c'est precisement à ce moment que nous les avons attaquer, sans pitier, on tirer sur tout les russes, ils ne pouvaient se défendre, ils pleuraient leurs mères une fois nos canons sur leurs têtes ce soir, ce fut plus qu'une victoire . Des le lendemain, le dictateur Russe en présence de Staline capitula et l'Europe prit un nouveau départ sous les airs de la Résistance.
Travail de Mathilde, Clara, Clarisse.
Élisa se promenait dans les allés du grand marché. Accompagnée de son mari, elle observait les passants, sentait les arômes des fruits. Elle vit une petite fille seule au milieu de la foule. Se disant qu'elle était perdue, elle s'approcha d'elle pour l'aider à retrouver ses parents. Le petit enfant pleurait, et dès que les deux filles retrouvèrent les parents, ses pleurs s’amplifièrent. Le père la prit violemment par les cheveux, et la jeta par terre. Élisa, terrifiée, ne comprenait pas ce qu'il se passait. Elle se précipita vers la jeune fille, mais son mari la retint, lui disant que ce n'était pas ses affaires. C'est alors qu'elle assista à une scène horrible :
Le père traina son enfant derrière un stand, et commença à la frapper : il lui assena un coup de pied sur le visage, la couvrit de coup de poings, de gifles, il la traina par les cheveux et la lança sur le rebord d'un trottoir.
Élisa regarda cela, sans rien pouvoir faire, elle était pétrifiée, et après quelques secondes, elle cria à l'aide pour cette jeune enfant, malgré la désapprobation de son mari.
Quant elle revint, elle ne trouva que le corps sans vie du petit enfant. Le policier arrivé sur les lieux, jeta un coup d’œil in-intéressé sur l'enfant prit quelques notes et partit. Le sang dégoulinait de sa tête, le corps était encore chaud, son visage était déformé, bleu, enflé.
Élisa ôta son gilet et lui mis sur la tête, elle s'assit aux côtés de la petite fille, ses émotions s'entremêlait, elle ressentait un mélange de colère et de tristesse. Elle murmura des prières en entendant la sirène s'éloigner.
Après quelques instant elle rouvrit les yeux, et vit autour d'elle une dizaines de femmes priant elles aussi. Elle se leva et chuchota un mot à l'oreille d'une de ces femmes. Le soir-même, toutes ses femmes se retrouvèrent sur cette même place. Aucunes d'entre-elles ne se connaissaient, mais elle était déjà liées pour toujours. Elisa donna une bombe de peinture aérosol à chaques femmes, accompagnée d'une petite fiche où était inscrit : "Avis aux femmes: Vendredi 13 Mai, rassemblement Place de la République à 10 heures, pour récupérer nos droits."
Ensuite, le groupe se dispersa dans le silence de la nuit.
Le lendemain matin, dans toutes les rues de Paris était écrit le message de révolte. La Police s'inquiétait. Les hommes politique se posaient des questions. Des surveillances renforcées furent misent en place, au lieu de rendez-vous. Le jour venu, plusieurs policiers surveillaient la place.
C'est alors qu'arrivèrent de tous les côtés le souffle de la révolte, il envahissait la place. Les policiers n'étaient pas assez nombreux pour maîtriser tous cela. Ils appelèrent du renfort, mais il était déjà trop tard. C'est alors qu’Élisa, soulevait par ses sœurs cria : "Assiégeons l’Élysée!"
Toute les femmes, prisent d'une rage soudaine, s’empressèrent d'aller devant le bâtiment. Elle ouvrirent le portail et les milliers de femmes entrèrent dans la maison, et alors, comme des animaux sauvages, elle achevèrent tout ceux qui s'opposaient à elle, le sang coulait à flots, les têtes tombèrent, les bras volèrent, les jambes furent tranchés, les torses furent écrabouillés.
A la fin de cette lugubre journée, une nouvelle République était née.
Cliquez ici pour modifier.
La révolution des femmes libres !
par Laurie D., Emeline L., Rehane D., Louisa B.
Je m’appelle Marion, aujourd'hui je viens d'avoir 16 ans. Je suis mariée et j'ai déjà un gosse. Cela fait deux ans que je suis avec mon mari qui à 30 ans de plus que moi. Tous les jours, je dois faire mes cinq heures de ménage quotidien, je dois m'occuper du mioche et préparer les repas. Mon mari est très gentil, certains soirs, lorsqu'il est de bonne humeur, il ne me bat pas.
Cette après-midi, je devais aller au marché pour acheter des fruits. Mon mari voulait pour le dessert que je lui prépare une salade de fruits exotiques. Je me dirigeais vers le primeur quand un cri déchirant retentit. Comme tous les passants alentour, je me retournais pour identifier le hurlement. Plus loin, sur la place, un groupement d'hommes braillait. Une petite fille terrorisée, d'une dizaine d'année, essayait désespérément de quitter le cercle. Elle avançait à quatre pattes, pratiquement, totalement dévêtue, les joues trempées &es de larmes et de poussière. Lorsqu’elle arriva à la dernière barrière humaine, les yeux pétillants d'espoirs, une grosse main de la taille de sa tête s'abattit sur son petit corps. L'homme la souleva comme on porte un trophée et alerta ses compagnons d'un bruit rauque. Aussitôt tous les géants se jetèrent sur l'enfant en un bloc, arrachant les derniers lambeaux de tissus qui la recouvrait. On entendait des cris horribles de douleur de la petite fille entre deux éclats de rire grave. Tous les passants alentour regardaient la scène sans réagir, les bras ballants le long du corps. Une marre de sang se formait autours du groupe qui avait commencé à frapper de leurs gros poings la frêle enfant. On pouvait entendre les craquements des ses ps sous le poids des mastodontes. Ses membres se brisaient, et ses cheveux étaient arrachés par mèches. Après quelques secondes de silence, les hommes s'éparpillèrent en se congratulant de grandes claques dans le dos. Derrière eux le corps semi mort de l'enfant gisait sur le sol. Elle râlait un dernier appel au secours jusqu'à ce que sa bouche contienne tellement de sang qu'elle ne pouvait plus articuler aucuns mots. Autour, les spectateurs avaient repris vie, et continuaient leurs achats tranquillement. Je restais là, seule à contempler le cadavre infantil, bouche bée. D'accord les violences sont tolérables envers les femmes, mais n'y avait-il pas de limittes ? Pouvait-on déliberement tuer, massacrer, torturer et violer une enfant qui croyait encore que le Père Noël viendrait apporter à ses frères des cadeaux en décembre ? Je n'aimais pas du tout ça. Au fond de moi, un mélange de révolte, de tristesse et de haine formait une boule dans mon ventre.
C'est pourquoi, ce soir, je décide d'agir. Aux environ de 3 heures du matin, quand mon mari dort, je désactive mon code, et m'enfuit discrètement de la maison. Pieds nus, je cours dans la nuit froide, en direction du studio de radio le plus proche. Je n'ai aucune idée de la façon dont je vais m'y prendre. En bas de l'immeuble, je pousse la grande porte en verre de l'entrée. Les receptionnistes ne me remarquent pas, j'ai emprunter des habits à mon conjoint et caché mes cheveux sous une vieille casquette. Je m'engage dans les escaliers et suit les indications, qui me conduisent jusqu'à la salle d'enregistrement. J'ouvre la porte et sors un couteau caché contre moi. En criant, je leur ordonne de tous se lever et de sortir du studio 5 minutes. Inquietés par l'arme blanche, tous les hommes présents s'éxecutèrent. Vite, je m'assois devant un des micros, et j'enclenche la transmition du message. Je déclame haut et fort : " Hommes et femmes, écoutez moi. Ce monde qui aspire à la paix ne peut se permettre de rester autant inégalitaire. Regardez vos mains, regardez vos doigts ; Vous en avez tous dix. Nous avons le même nombre d'yeux, de jambes, de bras. Alors pourquoi vouloir nous classer par sexe ? Notre façon de penser, de parler et de voir reste la même. Alors que tout ceux qui me suivent, réunissons-nous place de la Grève et occupons-la. Ensemble, nous pouvons changer le monde. " Je sors de la salle après avoir activé le bouton " Replay ". Le lendemain, aux premières lueurs de l'aube, je suis présente place de la Grève, en compagnie d'une vieille dame et d'une orpheline.
Nous sommes assises, les passants nous regardent, nous posent des questions, et certains nous rejoignent. A midi, nous sommes une trentaine. Mes enfants m'ont rejoints, ils ne comprennent pas, mais ils sentent que la situation est grave. Le soir , nous sommes une petite centaines. Quelques médias s'intéressent à nous, et des chaines de restaurations nous envoient à manger.
Nous restons là quatre jours et quatre nuits. Nous occupons toute la place, et commençons à empietter sur la route. Le trafic est arrêté. Nous chantons par moment, parlant le reste du temps. Ceux qui ne nous rejoignent pas nous envoient leur soutien. Certains, opposés à nos idées, nous lancent des projectiles ou nous insultent. Alors, nous nous levons, tapons dans nos mains et frappons le sol de nos pieds. Un brouhaha immense envahit la place, et nous donne un air menaçant.
Nous restons là, sept jours et huit nuits. Au matin du huitième jour, le procureur de la République vient à notre rencontre. Il s'adresse à moi en me saluant par une poignée de main. Il me vouvoie lorsqu'il m'adresse la parole. Je me sens pour la première fois égale eux hommes. M'appuyant sur cette pensée, je comprend que le combat est déjà gagné. Nous débatons pendant quelques minutes et la discussion finit sur un commun accord : nous promettons d'arrêter cette grève et lui s'engage à plaider en notre faveur pour un assouplissement des lois contre l'opression des libertés des femmes.
Sources des images :
Histoire d'un meurtrier
par Tardif et Juin
21 Décembre 2012
Cher journal, aujourd'hui en ce premier jour d'hiver, les choses vont mal.
Je m'appelle Jacques, j'ai 43 ans et je suis un paysan parmi tant d 'autres. J'ai une femme et un fils. Marie est une épouse très intentionnée et qui m'accompagne chaque jour dans mon travail. Mon fils, Thomas, a 12 ans, et est déjà soumis aux rudes conditions de travail dans les champs.
Aujourd'hui, en cette fin de journée, j'ai décidé d'écrire dans ce journal pour faire part de mon mécontentement. Nous, paysans français n'avons aucuns droits ni aucune liberté.
22 Décembre 2012
Aujourd'hui, une chose affreuse s'est déroulée devant mes yeux. J'étais parti faire quelques emplettes au marché. J'avais besoin de légumes pour préparer le déjeuner et quelques graines. Une fois arrivé au stand de fruits et légumes, j’aperçus un enfant seul au milieu du marché, comme abandonné. C'était un petit garçon qui devait être âgé de 7 ans maximum. Il portait un vieux pantalon déchiré et un haut sale. Il n'avait pas de chaussures et ses pieds étaient abîmés, pleins de boue. Il réclamait quelques pièces à chaque passant, mais personne ne l'écoutait, on le bousculait sans lui prêtait attention. Le pauvre petit..
Soudain, un grand homme habillait d'un long manteau noir alla vers lui. Le jeune garçon échangea quelques mots avec l'homme quand l'étranger l'emmena au fond d'une ruelle sombre. L'adulte le prit par le col et plaqua le garçon au mur. Le petit hurlait de toutes ses forces et ne cessait de pleurer. Il essayait tant bien que mal de se débattre mais ne pouvait rien faire.
Tout à coup, le garçon m’aperçut et me dévisagea. J'étais tellement apeuré que je ne pouvait plus bouger, ni parler. Mon regard se perdait dans ses grands yeux bleus noyés de peur. Il tendit son bras vers moi et ouvrit sa main comme s'il m'appelait pour le secourir; mais je restai de marbre.
Sans que je ne m'en aperçoive, l'homme était en train d'étrangler le garçon. Ses yeux se fermaient petit à petit, toujours en me regardant. Son bras tomba le long de son corps et l'homme le lâcha, laissant le petit au sol et prit la fuite.
Je me souviendrais toujours de cette journée, en plein jour, un horrible meurtre venait de se produire sous mes yeux. J'imaginais alors mon propre fils à la place de ce jeune garçon...
En rentrant chez moi, j'étais totalement bouleversé, sous le choc. J'expliquais alors à ma femme comment cela s'était produit: elle-même restait dans l'incompréhension. Nous savions tout deux qu'aucun hommage ne lui serait rendu ce qui provoqua une immense colère. Les choses devaient changer..
23 Décembre 2012
Après une courte nuit de sommeil, il fallait faire changer les choses et passer à l'action. Ma femme et moi-même avions décidé de rendre hommage à ce petit en essayant de faire parvenir la nouvelle dans les journaux ou sur internet, mais la censure dans notre pays nous empêchait d'y parvenir.
Tous les jours nous faisions quelques affiches pour pouvoir les coller au mur, mais comme le roi dirigeait et contrôlait tout, il fallait agir la nuit. Nous avions acheter des bombes de peintures pour tenter de provoquer et de choquer le peuple en répandant nos affiches et en écrivant notre slogan au mur.
24 Décembre 2012
C'était ce soir ou jamais. Le soir du réveillon de Noël, nous allions commettre un acte de révolutionnaire. Il était à peine 22h30 et il faisait déjà nuit noire. Ma femme s'équipa, elle prit des bombes de peinture, des affiches et de la colle. Je fit de même. Nous sommes allés coller nos affiches dans quasiment toutes les rues de la ville mais surtout sur les palissades qui protégeaient le château du roi.
Notre slogan "Dites la vérité, vous l'avez tué" était écrit à la peinture rouge à tous les coins de rues. Nous rentrâmes chez nous, mais sur le chemin, nous vîmes une petite vieille qui nous avait surpris pendant notre révolte...
25 Décembre 2012
Après une courte nuit de sommeil, cependant plus saine que la précédente, il fallait s'occuper de cette vieille dame...
En réalité, cette femme était la tante du roi. Marguerite II nous avait donc vu la nuit passée pendant que nous collions les affiches et taguions les murs. C'était une femme très puissante et proche du roi. Il fallait à tout pris l'éliminer. Si le roi était au courant de notre acte, il est certain qu'il nous ferait pendre, ma famille et moi.
Tout le monde connaissait les habitudes de Marguerite II. Elle se levait très tôt le matin, quand le soleil n'était pas encore levait, pour aller prendre un petit déjeuner au café de la ville. C'était le meilleur commerçant de la ville, très apprécié des paysans, tout comme des gens de la cour.
Il était donc 5h30 lorsqu'elle entra dans le café. Nous étions prêt, Marie et moi-même à commettre une terrible chose en échange de notre vie. Lorsqu'elle sorti, encore dans la nuit noire, nous l'attrapâmes et l'emmenâmes au bout d'une ruelle sans issue. Elle était assez âgée et ne pouvait donc pas se débattre. J'avais ma main sur sa bouche pour l'empêcher de crier et mon autre main autour de sa gorge. Je la poussa alors contre le mur et resserra ma main petit à petit autour de son cou. Ma femme était horrifiée et se cacher derrière moi. En moins de deux minutes j'avais fini. Ainsi, il n'y avait plus aucun témoin de notre vandalisme.
Il fallait repartir d'ici au plus vite avant le lever du soleil et l'arrivée de quelqu'un. Nous décidâmes de laisser le corps entre les poubelles au fond de cette ruelle.
26 Décembre 2012
Ce matin, en lisant le journal je vis un article sur la mort de Marguerite II. Les gardes avaient retrouver son corps quelques heures après son décès. Sous la colère, le roi a donc décidé d'augmenter les impôts des paysans et de faire emprisonner quelques enfants. Face à cette décision, de nombreuses personnes se sont révoltés dans tout le pays. Des milliers de personnes s'étaient rassemblées devant le château du roi, munit de torches, de fourches et de pancartes. Ils voulaient tous récupérer leurs enfants qui leurs avaient été enlevés. C'est à ce moment là que je compris que nous avions déclenché, suite au meurtre de la tante du roi, une terrible révolution dans toute la France.
par Tardif et Juin
21 Décembre 2012
Cher journal, aujourd'hui en ce premier jour d'hiver, les choses vont mal.
Je m'appelle Jacques, j'ai 43 ans et je suis un paysan parmi tant d 'autres. J'ai une femme et un fils. Marie est une épouse très intentionnée et qui m'accompagne chaque jour dans mon travail. Mon fils, Thomas, a 12 ans, et est déjà soumis aux rudes conditions de travail dans les champs.
Aujourd'hui, en cette fin de journée, j'ai décidé d'écrire dans ce journal pour faire part de mon mécontentement. Nous, paysans français n'avons aucuns droits ni aucune liberté.
22 Décembre 2012
Aujourd'hui, une chose affreuse s'est déroulée devant mes yeux. J'étais parti faire quelques emplettes au marché. J'avais besoin de légumes pour préparer le déjeuner et quelques graines. Une fois arrivé au stand de fruits et légumes, j’aperçus un enfant seul au milieu du marché, comme abandonné. C'était un petit garçon qui devait être âgé de 7 ans maximum. Il portait un vieux pantalon déchiré et un haut sale. Il n'avait pas de chaussures et ses pieds étaient abîmés, pleins de boue. Il réclamait quelques pièces à chaque passant, mais personne ne l'écoutait, on le bousculait sans lui prêtait attention. Le pauvre petit..
Soudain, un grand homme habillait d'un long manteau noir alla vers lui. Le jeune garçon échangea quelques mots avec l'homme quand l'étranger l'emmena au fond d'une ruelle sombre. L'adulte le prit par le col et plaqua le garçon au mur. Le petit hurlait de toutes ses forces et ne cessait de pleurer. Il essayait tant bien que mal de se débattre mais ne pouvait rien faire.
Tout à coup, le garçon m’aperçut et me dévisagea. J'étais tellement apeuré que je ne pouvait plus bouger, ni parler. Mon regard se perdait dans ses grands yeux bleus noyés de peur. Il tendit son bras vers moi et ouvrit sa main comme s'il m'appelait pour le secourir; mais je restai de marbre.
Sans que je ne m'en aperçoive, l'homme était en train d'étrangler le garçon. Ses yeux se fermaient petit à petit, toujours en me regardant. Son bras tomba le long de son corps et l'homme le lâcha, laissant le petit au sol et prit la fuite.
Je me souviendrais toujours de cette journée, en plein jour, un horrible meurtre venait de se produire sous mes yeux. J'imaginais alors mon propre fils à la place de ce jeune garçon...
En rentrant chez moi, j'étais totalement bouleversé, sous le choc. J'expliquais alors à ma femme comment cela s'était produit: elle-même restait dans l'incompréhension. Nous savions tout deux qu'aucun hommage ne lui serait rendu ce qui provoqua une immense colère. Les choses devaient changer..
23 Décembre 2012
Après une courte nuit de sommeil, il fallait faire changer les choses et passer à l'action. Ma femme et moi-même avions décidé de rendre hommage à ce petit en essayant de faire parvenir la nouvelle dans les journaux ou sur internet, mais la censure dans notre pays nous empêchait d'y parvenir.
Tous les jours nous faisions quelques affiches pour pouvoir les coller au mur, mais comme le roi dirigeait et contrôlait tout, il fallait agir la nuit. Nous avions acheter des bombes de peintures pour tenter de provoquer et de choquer le peuple en répandant nos affiches et en écrivant notre slogan au mur.
24 Décembre 2012
C'était ce soir ou jamais. Le soir du réveillon de Noël, nous allions commettre un acte de révolutionnaire. Il était à peine 22h30 et il faisait déjà nuit noire. Ma femme s'équipa, elle prit des bombes de peinture, des affiches et de la colle. Je fit de même. Nous sommes allés coller nos affiches dans quasiment toutes les rues de la ville mais surtout sur les palissades qui protégeaient le château du roi.
Notre slogan "Dites la vérité, vous l'avez tué" était écrit à la peinture rouge à tous les coins de rues. Nous rentrâmes chez nous, mais sur le chemin, nous vîmes une petite vieille qui nous avait surpris pendant notre révolte...
25 Décembre 2012
Après une courte nuit de sommeil, cependant plus saine que la précédente, il fallait s'occuper de cette vieille dame...
En réalité, cette femme était la tante du roi. Marguerite II nous avait donc vu la nuit passée pendant que nous collions les affiches et taguions les murs. C'était une femme très puissante et proche du roi. Il fallait à tout pris l'éliminer. Si le roi était au courant de notre acte, il est certain qu'il nous ferait pendre, ma famille et moi.
Tout le monde connaissait les habitudes de Marguerite II. Elle se levait très tôt le matin, quand le soleil n'était pas encore levait, pour aller prendre un petit déjeuner au café de la ville. C'était le meilleur commerçant de la ville, très apprécié des paysans, tout comme des gens de la cour.
Il était donc 5h30 lorsqu'elle entra dans le café. Nous étions prêt, Marie et moi-même à commettre une terrible chose en échange de notre vie. Lorsqu'elle sorti, encore dans la nuit noire, nous l'attrapâmes et l'emmenâmes au bout d'une ruelle sans issue. Elle était assez âgée et ne pouvait donc pas se débattre. J'avais ma main sur sa bouche pour l'empêcher de crier et mon autre main autour de sa gorge. Je la poussa alors contre le mur et resserra ma main petit à petit autour de son cou. Ma femme était horrifiée et se cacher derrière moi. En moins de deux minutes j'avais fini. Ainsi, il n'y avait plus aucun témoin de notre vandalisme.
Il fallait repartir d'ici au plus vite avant le lever du soleil et l'arrivée de quelqu'un. Nous décidâmes de laisser le corps entre les poubelles au fond de cette ruelle.
26 Décembre 2012
Ce matin, en lisant le journal je vis un article sur la mort de Marguerite II. Les gardes avaient retrouver son corps quelques heures après son décès. Sous la colère, le roi a donc décidé d'augmenter les impôts des paysans et de faire emprisonner quelques enfants. Face à cette décision, de nombreuses personnes se sont révoltés dans tout le pays. Des milliers de personnes s'étaient rassemblées devant le château du roi, munit de torches, de fourches et de pancartes. Ils voulaient tous récupérer leurs enfants qui leurs avaient été enlevés. C'est à ce moment là que je compris que nous avions déclenché, suite au meurtre de la tante du roi, une terrible révolution dans toute la France.
En noir et blanc
par Axel, Mathis et A.
"Aujourd'hui 22 février 2012 est un grand jour pour le peuple blanc! Le grand révolutionnaire et ennemi du peuple, Nelson Mandela
est mort ce matin à l'âge de 94 ans. La dépouille du nègre sera incinérée au four crématoire pour noirs."
Après cette annonce, le marché était devenu silencieux. Des sanglots de femmes se faisaient entendre. Celui qui était symbole pour nous autres n'était plus. En moi, comme à l'intérieur de tous noirs, nous savions que la mort de Mandela n'était pas la simple disparition d'un être. Mais l'anéantissement de nos espoirs de libertés.
La terreur s'installa malgré la douleur de notre deuil, lorsque la voix automatique se fit entendre:"Protection civile en approche, verrouillage du quartier. Fermeture des portes automatiques dans 5, 4, 3, 2, ..."
Alors que le compte à rebours se terminait, j'avais échappé in extremis à l'assaut de mes bourreaux.
L'attente entre chaque détonations fut insoutenable. A chaque déflagrations un cri fusait. Et lorsque enfin, la porte se décida à réouvrir, nous nous demandions ce nous allions y voir... Des cadavres gisants dans leur sang? Des murs et des bâtiments détruits?
La porte était enfin ouverte, la fumée qui se dégageait des lieux exprimaient le désastre et le chaos. Cependant quand j'arrivais dans le marché, personne ne semblait avoir été touché, à première vue. Mais aurais-je parlé trop vite? A mes mot j'entendis une femme crier de douleur, de désarroi quand bien même de tristesse, j’accourus la rejoindre.
Quand j'arrivais, la terreur me prit au cœur. L'enfant de cette femme était mort. Abattu lâchement d'une balle dans le cœur.
Sa mère le regardait les yeux se perdant dans le vide. Aucun parent ne devrait avoir le malheur, la fatale épreuve qu'est la perte de son enfant. Quel crime avait-t-il commit pour le payer de sa vie? C'est parce qu'il était noir? Ou bien qu'il boitait et n'avait pas pu s'enfuir? Nous sommes tous des humains, des enfants de Dieu. Notre sang est de la même couleur. Rouge comme celui de la révolution.
9 Avril 2012
La nouvelle de la mort de l'enfant s'était répandue comme une trainée de poudre, un peu comme celle qu'il y avait sur le cadavre du petit. Des groupes d'esclaves s'étaient affranchis et avaient mis en déroute une patrouille de soldats qui allaient réitérer une attaque au marché pour noirs dans quelques jours. De ce fait, ils volèrent des armes et un véhicule. Si la révolution n'avait pas encore éclatée, elle en prenait le chemin. Malgré la censure et maintes représailles, nous étions déterminés à faire valoir nos droits.
17 Aout 2012
Cela faisait deux mois que nous nous battions dans les rues qui ne sont plus que ruines. Les pertes, elles, étaient considérables de chaque côté. J'ai vu tant d'amis mourir pour notre cause. Pour notre liberté.
Femmes et enfants se battaient avec les hommes. Cet enfant portant l'arme n'était autre qu'un symbole d'union.
Cette femme morte à mes pieds, couverte de notre drapeau, représentait la force de notre conviction. La fin était proche.
Autant que notre victoire...
17 Octobre 2129
Je m'appelle Wilson Jeffrey, homme noir de cinquante quatre ans. Arrière petit fils de l'auteur de ce texte. Je me permets de tourner une page qui sera la dernière . Car aujourd'hui l'esclavagisme n'est qu'un mauvais souvenir, parce qu'aujourd'hui... Je suis président de la République.
Naffati Ainys, Garcia Axel, Garcia Mathis
Tous droits reservés 2012
Laura M. et Eloïse L.
Massacre au marché :
Il se trouvait au marché dans le centre du village lorsqu'il assista à une scène de massacre. La petite fille qui se trouvait à côté du stand de sa maman, jouait à la poupée. Lorsque sa mère partit faire la monnaie à un autre stand, la petite fille cria et on aperçut sa poupée abandonnée par terre la tête arrachée. Tout se passa très vite lorsqu'on vit la démarche d'un homme qui se dirigeait à la sortie du village. Sa silhouette s'éloigna dans la douce rosée du matin. La mère de la petite fille eu comme seule réaction de courir après le bandit. Il s'éloignait de plus en plus, et pénétra dans une forêt. La femme essoufflée, perdit très vite la force de continuer. Elle s'arrêta quelques instants contre un tronc et s'étendit dans les feuilles mortes, quelques sanglots se firent entendre et elle aperçu au loin une silhouette. Très vite la femme comprit que ce corps était celui de sa fille, elle se leva d'un mouvement brusque et couru en direction du corps inerte. Elle ne sentait dès à présent plus les larmes qui coulait sur ses joues, une boule se forma dans son ventre, elle ne ressentait plus aucune émotions. Elle resta stoïque. Le corps était encore chaud et il sentait l'odeur du marché.
Inès L, Cécile Z. et Aurélie B.
22 Mars 2020
Ce soir a lieu la première diffusion de l'émission du Roi. Et tout cela grâce à moi. Cela fait deux ans que je suis à l’œuvre et enfin elle se réalise, se concrétise. Je m'appelle Gabriel .... Âgé de quarante ans, je suis conseiller aux divertissements de sa Majesté. Depuis dix ans maintenant notre cher souverain tente vainement d'avoir un héritier avec l'une de ses quatre épouses; cependant ses nombreux échecs l'ont plongé dans une profonde dépression qui nous oblige désormais à le divertir par tous les moyens. Et ce, sans conditions, restrictions ou règles. Mon équipe et moi avons donc tout mis en œuvre pour le projet 1.789. Je dois dire que c'est notre plus belle réussite mis à part - peut-être- l'idée des puces sous la peau de nos chers concitoyens ... Nous avions fait face à bien trop d'évasions, mais désormais le problème ne se posait plus, nous étions informés du moindre mouvement. Fuir le pays était passé de mode. La puce en question avait évidement été placée trop profond sous l'épiderme pour que l'on puisse se l'arracher sans entraîner la mort. Revenons à l'émission le concept ? Les participants devront se soumettre à une séries d'épreuves (plus ou moins mortelles) et le gagnant ne se verrait plus obligé de remettre une partie de ses récoltes au Roi, cependant le tragique "accident" était prévu pour le faire disparaître. En effet le Roi, prend possession d'une partie de toutes les récoltes du pays (entre autres taxes), il a également droit de vie ou de mort sur chacun des habitants, il est la justice et tout opposant est décapité sur la place publique .
29 Mars 2020
Il y avait sur la ville un voile gris et d'énormes nuages s'amoncelaient à l'horizon, l'orage n'était pas loin et la pluie ne tarda pas à nous rattraper. J'étais chargé de la propagande afin d'asseoir notre emprise dans les zones défavorisées, celles qui engendraient le plus de rebelles. Celles qu'il nous fallait surveiller de près... J'étais donc de sortie, je fixais le ciel depuis près d'une minute lorsque la voiture s’engagea sur la route. Le trajet aurait dû être rapide, cependant mon chauffeur, que je me ferais un plaisir de renvoyer, avait décidé de faire un détour par les marchés et comme un fait exprès la voiture s'arrêta brusquement. Qui aurait pu prédire que cette journée changerait radicalement nos vies ?
"Une panne Monsieur !"
Agacé, je baissai ma vitre, le marché grouillait de cette vermine qu'était pour moi les paysans. Le sol était pavé mais on ne distinguait plus la couleur d'origine des pierres car elles avaient fait place à la boue. La pluie battante n'arrangeait rien et la visibilité était quasi nulle : on ne voyait pas à plus de quelques mètres devant soi. Mes hommes se déployèrent autour du véhicule et j'exigeai qu'ils veillent à ce que ma nouvelle voiture ne soit pas salie...Profitant des conditions météo, un petit garçon d'environ huit ans déjoua mes gardes et s'approcha de ma portière. Il était couvert de boue et de suie, ses cheveux étaient plaqués contre son crâne ce qui lui donnait un air misérable. Sa maigreur apparente me confirma qu'il devait être pauvre. Comme tous ceux qui résidaient ici d'ailleurs.
"Une pièce M'sieur!"
J'agitai la main pour le chasser mais il ne bougea pas. Un garde se tourna vers nous et avisa l'enfant, il courut pour nous rejoindre, le prit par l'épaule et le poussa si fort qu'il atterrit dans la boue. Le gosse eut un cri de douleur en s'écrasant au sol et se releva tant bien que mal. Un homme massif apparut derrière lui, se devait être son père : la ressemblance était frappante. Il me décocha un regard chargé de haine, plusieurs personnes s'étaient regroupées autour de lui. Au bout de quelques secondes d'hésitation il s'avança vers mon escorte. La rage qui l'animait était presque palpable, la peur m'envahit peu à peu, d'ordinaire les paysans ne s'approchaient pas de nous. Que leur arrivait-il ? Soudain un de mes hommes s'écroula, je n'avais rien vu mais une détonation retentit peu après. Ce fut comme un signal, la foule s'ébranla et se jeta comme une bête affamée sur la voiture. Je remontai ma vitre le plus vite possible, mes mouvements étaient saccadés et mon rythme cardiaque s'était subitement accéléré. Il est vrai que dans ma vie j'avais rarement pu goûter au terrible sentiment qu'est la peur. Les paysans abattaient sans pitié leurs fourches sur mes hommes, l'un d'eux fut littéralement englouti par le flot de ces sauvages. Le combat faisait rage, je ne savais pas si l'escorte tiendrait bien longtemps, quels incompétents ils faisaient! Ils étaient armés et arrivaient encore à se faire déborder par ces êtres primaires... Une minute s'écoula, une des plus longues de ma vie il me semble, minute au bout de laquelle la foule s'écarta d'un coup. Je jetai un œil dehors, curieux de savoir ce qui avait pu les repousser si efficacement. Les barbares étaient placés en arc de cercle autour d'un de mes hommes : mais que se passait-il ? J'avais du mal à voir et me tordis le cou pour apercevoir quelque chose. Le soldat en question tenait par le bras le gamin trop téméraire dont le père avait amorcé la rixe. Il se débattait comme un beau diable mais l'homme ne lâchait pas prise. Il hurla quelque chose que je n'entendis pas, la foule recula un peu plus. L'effroi se lisait sur leurs visages amaigris. Mais un homme, probablement le "courageux" du groupe, brisa la ligne et courut vers le gosse. La réaction ne se fit pas attendre, le garde apposa son arme sur la tempe de l'enfant, compta jusqu'à trois - me sembla-t-il- et appuya sur la détente lorsque l'autre tendit le bras vers lui, faisant fît de l'avertissement. Un cri horrifié retentit presque immédiatement. L'enfant tituba une seconde et s'effondra. Son sang se mêla doucement à celui qui souillait déjà les pavés, ses yeux perdirent tout leur éclat. C'était comme si le temps avait été suspendu à ce petit être que l'on venait d'effacer, et le temps s'était arrêté dès lors qu'il avait touché le sol, dès lors que sa peau, si pâle s'était colorée de pourpre. Sa tête était si petite que le trou qu'il avait à la tempe paraissait un gouffre. J'en eu le souffle coupé, le fait qu'une âme si pure ait pu être anéantie de cette manière me laissait muet.On ne tuait pas un enfant pour si peu , qu'il soit noble ou non . Je n'entendais toujours rien , tout se déroulait comme au ralenti , mes hommes regagnant leurs véhicules , mon chauffeur qui redémarrait .. Je vis une jeune femme s'élancer vers le petit cadavre lorsque mon escorte se fut retirée , elle le prit dans ses bras , appuya sa tête contre la sienne , caressa ses cheveux noirs pendant ce qui me parut être une éternité alors que déjà ma voiture s'éloignait , se frayant un passage à travers la foule , choquée . Elle leva la tête vers le ciel et sa bouche s'ouvrit sur un hurlement muet , ses larmes se mêlant à la pluie .
Ce corps étendu dans la boue me hante encore.
"Une panne Monsieur !"
Agacé, je baissai ma vitre, le marché grouillait de cette vermine qu'était pour moi les paysans. Le sol était pavé mais on ne distinguait plus la couleur d'origine des pierres car elles avaient fait place à la boue. La pluie battante n'arrangeait rien et la visibilité était quasi nulle : on ne voyait pas à plus de quelques mètres devant soi. Mes hommes se déployèrent autour du véhicule et j'exigeai qu'ils veillent à ce que ma nouvelle voiture ne soit pas salie...Profitant des conditions météo, un petit garçon d'environ huit ans déjoua mes gardes et s'approcha de ma portière. Il était couvert de boue et de suie, ses cheveux étaient plaqués contre son crâne ce qui lui donnait un air misérable. Sa maigreur apparente me confirma qu'il devait être pauvre. Comme tous ceux qui résidaient ici d'ailleurs.
"Une pièce M'sieur!"
J'agitai la main pour le chasser mais il ne bougea pas. Un garde se tourna vers nous et avisa l'enfant, il courut pour nous rejoindre, le prit par l'épaule et le poussa si fort qu'il atterrit dans la boue. Le gosse eut un cri de douleur en s'écrasant au sol et se releva tant bien que mal. Un homme massif apparut derrière lui, se devait être son père : la ressemblance était frappante. Il me décocha un regard chargé de haine, plusieurs personnes s'étaient regroupées autour de lui. Au bout de quelques secondes d'hésitation il s'avança vers mon escorte. La rage qui l'animait était presque palpable, la peur m'envahit peu à peu, d'ordinaire les paysans ne s'approchaient pas de nous. Que leur arrivait-il ? Soudain un de mes hommes s'écroula, je n'avais rien vu mais une détonation retentit peu après. Ce fut comme un signal, la foule s'ébranla et se jeta comme une bête affamée sur la voiture. Je remontai ma vitre le plus vite possible, mes mouvements étaient saccadés et mon rythme cardiaque s'était subitement accéléré. Il est vrai que dans ma vie j'avais rarement pu goûter au terrible sentiment qu'est la peur. Les paysans abattaient sans pitié leurs fourches sur mes hommes, l'un d'eux fut littéralement englouti par le flot de ces sauvages. Le combat faisait rage, je ne savais pas si l'escorte tiendrait bien longtemps, quels incompétents ils faisaient! Ils étaient armés et arrivaient encore à se faire déborder par ces êtres primaires... Une minute s'écoula, une des plus longues de ma vie il me semble, minute au bout de laquelle la foule s'écarta d'un coup. Je jetai un œil dehors, curieux de savoir ce qui avait pu les repousser si efficacement. Les barbares étaient placés en arc de cercle autour d'un de mes hommes : mais que se passait-il ? J'avais du mal à voir et me tordis le cou pour apercevoir quelque chose. Le soldat en question tenait par le bras le gamin trop téméraire dont le père avait amorcé la rixe. Il se débattait comme un beau diable mais l'homme ne lâchait pas prise. Il hurla quelque chose que je n'entendis pas, la foule recula un peu plus. L'effroi se lisait sur leurs visages amaigris. Mais un homme, probablement le "courageux" du groupe, brisa la ligne et courut vers le gosse. La réaction ne se fit pas attendre, le garde apposa son arme sur la tempe de l'enfant, compta jusqu'à trois - me sembla-t-il- et appuya sur la détente lorsque l'autre tendit le bras vers lui, faisant fît de l'avertissement. Un cri horrifié retentit presque immédiatement. L'enfant tituba une seconde et s'effondra. Son sang se mêla doucement à celui qui souillait déjà les pavés, ses yeux perdirent tout leur éclat. C'était comme si le temps avait été suspendu à ce petit être que l'on venait d'effacer, et le temps s'était arrêté dès lors qu'il avait touché le sol, dès lors que sa peau, si pâle s'était colorée de pourpre. Sa tête était si petite que le trou qu'il avait à la tempe paraissait un gouffre. J'en eu le souffle coupé, le fait qu'une âme si pure ait pu être anéantie de cette manière me laissait muet.On ne tuait pas un enfant pour si peu , qu'il soit noble ou non . Je n'entendais toujours rien , tout se déroulait comme au ralenti , mes hommes regagnant leurs véhicules , mon chauffeur qui redémarrait .. Je vis une jeune femme s'élancer vers le petit cadavre lorsque mon escorte se fut retirée , elle le prit dans ses bras , appuya sa tête contre la sienne , caressa ses cheveux noirs pendant ce qui me parut être une éternité alors que déjà ma voiture s'éloignait , se frayant un passage à travers la foule , choquée . Elle leva la tête vers le ciel et sa bouche s'ouvrit sur un hurlement muet , ses larmes se mêlant à la pluie .
Ce corps étendu dans la boue me hante encore.
5 Avril 2020
Une semaine s'est écoulée depuis la mort de l'enfant du marché. J'ai , je l'avoue , été secoué par une telle mort . Le décès d'une personne si jeune est toujours une tragédie bien que je ne cautionne pas l'attitude de ces gens . Mais je sais également qu'il aurait pu s'agir de mon fils …
6 Avril 2020
Nous avons dû faire faire face à un soulèvement , je n'ai plus le temps de m'apitoyer sur le sort de gamins inconnus , désormais les sanctions pleuvent sur la capitale . On ne peut pas se permettre de laisser croire que le roi est faible . Il ne donne toujours pas d'héritier au pays , il devient fou.. je prend peu à peu le contrôle bien que ses crises d'hystérie et sa surveillance constante me rendent la tâche difficile , il est peut être fou mais pas encore idiot .
Il me faut sans cesse signer des papiers officiels : arrestations , perquisitions , exécutions ...J'en ai assez de devoir subir les « attaques » quotidiennes des rebelles , ma maison est couverte de leurs stupides affiches de propagande . S'ils croient que de simples bouts de papiers nous arrêteront ils se trompent lourdement ! Une nuit , une pierre a brisé ma fenêtre . Ma femme s'est évanouie sur le coup , trop peu habituée à la moindre forme d'agression que se soit . La pauvre n'avait jamais eu affaire à autant de barbares : ils étaient deux !
J'étais sorti sur mon balcon ,en robe de chambre , et avait évite de justesse une nouvelle pierre . Ils n'avaient cessé de m'insulter , quelle vermine ! Malgré l'obscurité grandissante je reconnu le père du gosse , ses yeux déments fixés sur moi . Cette nuit là j'avais décidé de prendre des mesures drastiques , il fallait que j'en parle au roi au préalable . Je me devais de faire taire ceux que j'appelai désormais les « impurs » . Le roi me donna carte blanche comme je m'y attendais . Enfin .
Cela commença par les affiches placardées un peu partout , elles furent brulées systématiquement , les rassemblements dissous , les moyens de communication coupés , les déplacements surveillés , le système des puces renforcé ... Les rebelles les plus impliqués s'étaient d'ailleurs dessiné une croix noire au niveau de l'implantation de la fameuse puce : signe que rien ne les retenait prisonniers . Ce n'était plus une simple révolte de paysans mais une révolution , la première du genre . La seule mort de cet enfant avait éveillé la colère si longtemps enfouie des impurs , je ne m'étais pas attendu à des actions d'une telle ampleur . La frustration générale était bel est bien là et cela ne datait pas d'hier , on avait pu constater que certaines opérations étaient si bien organisées qu'il était impossible qu'elles l'eut été en deux jours . Quand les prisons furent pleines il fut temps de procéder à la Purge . Une rumeur me parvint : le peuple se rassemblait pour porter à notre régime le coup de grâce . Je ne les laisserai pas faire . Les interrogatoires de masse commencèrent , nous eûmes besoin de recourir à la violence et la plupart du temps le questionnaire ne s'achevait en même temps que l'existence du suspect . Cela ne les découragea pas , au contraire , les répliques étaient de plus en plus violentes . Nos résultats se révélèrent médiocres . Nous n'avions plus le temps pour ces fioritures , j'ordonnai à l'armée de descendre dans les rues . La préparation fut longue , je m'impatientai ...
Il me faut sans cesse signer des papiers officiels : arrestations , perquisitions , exécutions ...J'en ai assez de devoir subir les « attaques » quotidiennes des rebelles , ma maison est couverte de leurs stupides affiches de propagande . S'ils croient que de simples bouts de papiers nous arrêteront ils se trompent lourdement ! Une nuit , une pierre a brisé ma fenêtre . Ma femme s'est évanouie sur le coup , trop peu habituée à la moindre forme d'agression que se soit . La pauvre n'avait jamais eu affaire à autant de barbares : ils étaient deux !
J'étais sorti sur mon balcon ,en robe de chambre , et avait évite de justesse une nouvelle pierre . Ils n'avaient cessé de m'insulter , quelle vermine ! Malgré l'obscurité grandissante je reconnu le père du gosse , ses yeux déments fixés sur moi . Cette nuit là j'avais décidé de prendre des mesures drastiques , il fallait que j'en parle au roi au préalable . Je me devais de faire taire ceux que j'appelai désormais les « impurs » . Le roi me donna carte blanche comme je m'y attendais . Enfin .
Cela commença par les affiches placardées un peu partout , elles furent brulées systématiquement , les rassemblements dissous , les moyens de communication coupés , les déplacements surveillés , le système des puces renforcé ... Les rebelles les plus impliqués s'étaient d'ailleurs dessiné une croix noire au niveau de l'implantation de la fameuse puce : signe que rien ne les retenait prisonniers . Ce n'était plus une simple révolte de paysans mais une révolution , la première du genre . La seule mort de cet enfant avait éveillé la colère si longtemps enfouie des impurs , je ne m'étais pas attendu à des actions d'une telle ampleur . La frustration générale était bel est bien là et cela ne datait pas d'hier , on avait pu constater que certaines opérations étaient si bien organisées qu'il était impossible qu'elles l'eut été en deux jours . Quand les prisons furent pleines il fut temps de procéder à la Purge . Une rumeur me parvint : le peuple se rassemblait pour porter à notre régime le coup de grâce . Je ne les laisserai pas faire . Les interrogatoires de masse commencèrent , nous eûmes besoin de recourir à la violence et la plupart du temps le questionnaire ne s'achevait en même temps que l'existence du suspect . Cela ne les découragea pas , au contraire , les répliques étaient de plus en plus violentes . Nos résultats se révélèrent médiocres . Nous n'avions plus le temps pour ces fioritures , j'ordonnai à l'armée de descendre dans les rues . La préparation fut longue , je m'impatientai ...
15 Avril 2020
Nous étions prêts .
Pendant trois jours se fut le chaos , incendies , assassinats , pillages , défenestrations , charniers à ciel ouverts . Le soir on entendait de jeunes enfants qui , déambulant tels des ombres , appelaient leurs mères pendant des heures .
Les deux partis s'affrontaient avec acharnement et les pertes humaines furent énormes des deux côtés . Sans parler des pertes matérielles qui m’exaspéraient au plus haut point .De plus on avait constaté que nos stocks d'armes disparaissaient régulièrement .
Finalement mes hommes capturèrent un des rebelles qui nous livra le nom de leur chef sans trop de difficultés . Le dit chef se nommait « Xander » . Un nom étrange , si bien que son repérage s'avéra simple , cependant sa neutralisation elle , fut impossible . Trop de gens couvraient ses arrières je compris peu à peu qu'il était non seulement le cerveau de leur petite organisation mais aussi leur cœur : sans lui ils seraient perdus , il était leur motivation , leur voix . Si on éliminait Xander on éliminait la contestation . Mes seuls recours : la corruption et la trahison . Deux facteurs élémentaires pour se débarrasser d'un ennemi qui a le dessus . Son meilleur ami avait une petite fille , il avait peur , perdait confiance et il était pauvre . L'appel de l'argent fut plus fort que l'amitié et le besoin de liberté .
Pendant trois jours se fut le chaos , incendies , assassinats , pillages , défenestrations , charniers à ciel ouverts . Le soir on entendait de jeunes enfants qui , déambulant tels des ombres , appelaient leurs mères pendant des heures .
Les deux partis s'affrontaient avec acharnement et les pertes humaines furent énormes des deux côtés . Sans parler des pertes matérielles qui m’exaspéraient au plus haut point .De plus on avait constaté que nos stocks d'armes disparaissaient régulièrement .
Finalement mes hommes capturèrent un des rebelles qui nous livra le nom de leur chef sans trop de difficultés . Le dit chef se nommait « Xander » . Un nom étrange , si bien que son repérage s'avéra simple , cependant sa neutralisation elle , fut impossible . Trop de gens couvraient ses arrières je compris peu à peu qu'il était non seulement le cerveau de leur petite organisation mais aussi leur cœur : sans lui ils seraient perdus , il était leur motivation , leur voix . Si on éliminait Xander on éliminait la contestation . Mes seuls recours : la corruption et la trahison . Deux facteurs élémentaires pour se débarrasser d'un ennemi qui a le dessus . Son meilleur ami avait une petite fille , il avait peur , perdait confiance et il était pauvre . L'appel de l'argent fut plus fort que l'amitié et le besoin de liberté .
20 Avril 2020
Nous y sommes . Cinq jours avaient suffi . Comme quoi mieux vaut ne pas avoir d'amis ..
On me l'a amené ce matin , il était sale , couvert de bleus , épuisé , mais sa détermination ne le quittait pas et même sous la torture il n'avoua rien . Voici ce qu'il déclara quand il me vit :
« Vous pouvez me tuer , essayer de nous faire taire , mais cela ne changera rien . La liberté doit être un droit et pas un privilège réservé à une élite . D'autres sortiront de l'ombre , prendront ma place . »
J'avais longtemps ris , amusé par tant de naïveté mais j'avais tout de même répondu : « Rien ni personne ne nous renversera et s'il faut éliminer les mauvais éléments nous le ferons , sans hésitation . Peut être finirez vous par comprendre à force de voir vos enfants mourir . Vous dîtes que les hommes sont faits pour la liberté , mais regardez ce qu'ils en font , n'avons-nous pas eu assez d'exemples ? »
Il m'avait craché au visage et rétorqué : « L'espoir est plus fort que la peur . »
La place publique , des milliers de personnes , une retransmission à la télévision , tout le monde doit savoir : personne ne s'oppose au gouvernement impunément . Nous avions installé une estrade au centre de l'immense esplanade qui bordait le palais royal . Le roi , souffrant depuis quelques jours , n'avait pas pu venir assister à notre triomphe . Je fixai Xander , il faisait face à son peloton d’exécution , la tête haute , le regard braqué sur la foule en contrebas . Cinq soldats n'attendaient qu'un mot de moi. Ils avaient ordre de ne pas viser les organes vitaux , son agonie serait longue et très douloureuse . Une petite fantaisie de ma part . Je levai le bras :
« Armez ! » Il mit un doigts sur la croix qu'il avait au creux du bras ,
« Prêts ! » ferma les yeux ,
« Tirez ! » et s'écroula dans un râle .
Enfin Xander rendit son dernier souffle et ses troupes abdiquaient , ainsi s'éteignaient les révolutions . J'étais le héros qui avait sauvé l'Empire , j'avais atteint tous mes objectifs , ne restait plus qu'une petite chose que j'avais pris soin de préparer personnellement . Et ce depuis des mois voire des années .
On me l'a amené ce matin , il était sale , couvert de bleus , épuisé , mais sa détermination ne le quittait pas et même sous la torture il n'avoua rien . Voici ce qu'il déclara quand il me vit :
« Vous pouvez me tuer , essayer de nous faire taire , mais cela ne changera rien . La liberté doit être un droit et pas un privilège réservé à une élite . D'autres sortiront de l'ombre , prendront ma place . »
J'avais longtemps ris , amusé par tant de naïveté mais j'avais tout de même répondu : « Rien ni personne ne nous renversera et s'il faut éliminer les mauvais éléments nous le ferons , sans hésitation . Peut être finirez vous par comprendre à force de voir vos enfants mourir . Vous dîtes que les hommes sont faits pour la liberté , mais regardez ce qu'ils en font , n'avons-nous pas eu assez d'exemples ? »
Il m'avait craché au visage et rétorqué : « L'espoir est plus fort que la peur . »
La place publique , des milliers de personnes , une retransmission à la télévision , tout le monde doit savoir : personne ne s'oppose au gouvernement impunément . Nous avions installé une estrade au centre de l'immense esplanade qui bordait le palais royal . Le roi , souffrant depuis quelques jours , n'avait pas pu venir assister à notre triomphe . Je fixai Xander , il faisait face à son peloton d’exécution , la tête haute , le regard braqué sur la foule en contrebas . Cinq soldats n'attendaient qu'un mot de moi. Ils avaient ordre de ne pas viser les organes vitaux , son agonie serait longue et très douloureuse . Une petite fantaisie de ma part . Je levai le bras :
« Armez ! » Il mit un doigts sur la croix qu'il avait au creux du bras ,
« Prêts ! » ferma les yeux ,
« Tirez ! » et s'écroula dans un râle .
Enfin Xander rendit son dernier souffle et ses troupes abdiquaient , ainsi s'éteignaient les révolutions . J'étais le héros qui avait sauvé l'Empire , j'avais atteint tous mes objectifs , ne restait plus qu'une petite chose que j'avais pris soin de préparer personnellement . Et ce depuis des mois voire des années .
22 Avril 2020
Hier le roi est mort . Je lui succède enfin .
Le combat d'une femme
par Cyrine, Marie, Laëtitia, Camille
Le jeudi 25 Mars 1931, Clémence Dufebvre se promenait avec son petit voisin, Jules Mercier, à la foire.
Elle l'adoré, a ses yeux, c'était un ange. Elle était toujours très attentionnée envers lui. C'était un petit blond aux yeux bleus, un innocent de huit ans a peine. Ils passaient leur journée a faire de multiples activités.
Vers seize heure, Clémence et le petit Jules s’arrêtèrent acheter quelques sucreries dans un stand gourmand.
Jules choisit le moins cher par politesse. Au moment de payer, Elle tourna la tête mais le petit avait disparu.
Elle entendit trois violents coups de feu, tétanisée, elle resta figée devant le stand, regardant ses pieds en imaginant le pire.
Quelques lentes secondes passèrent quand elle revint a la réalité, elle se précipita vers le lieu d'action. Elle vit le petit blond de dos, tomber a genoux, un gros trou de balle sur le front entre les yeux , sali de terre , de gravier et de sang. Elle se précipita vers lui, s'agenouilla a ses côtés pendant que les passants le piétinait comme si c'était banal.
Après avoir assisté à ce terrible incident, Clemence decida de dénoncer cela.
Une nuit, Clemence decida de creer une revolution qui permettrait de rendre justice à son chère et tendre Jules. Elle se mit donc à faire des affiches par centaines.Aidée de plusieurs amis, ils allairent ensuite les placarder dans toute la ville.
Le lendemain matin, sur la place du marché ce fut la cohue generale, toutes les femmes trouvaient ça inadmissible, alors que les hommes étaient completement indifferents. Une femme ce mit à crier, à ce moment la, un homme la frappa trés fort pour la faire taire, elle tomba au sol, impuissante. Clemmence assista à cette scéne et se dit que ce fut enfin le moment de se faire entendre, peu importe si elle maitait sa vie en danger. Elle monta sur une table, et se mit à dénoncer la socièté dans laquelle ils vivaient, elle criait trés fort pour se faire entendre. Il eu tout d'abord un grand silence sur la place puis les hommes commançairent à l'insulter, à l'agrésser. Clemmence se dit qu'elle ne ressortirait pas vivante du marché aujourd'hui. Un homme s'avança vers elle, avec un couteau, elle s'avait que c'était la fin, elle ferma trés fort les yeux mais elle ne sentit rien, au bout de quelques seconde, elle réouvrit les yeux. L'homme était au sol, une femme l'avait frappé à la tête avec un vase en bronze. Clemence compris que certaines personnes l'avait entendue et avait réagis. Les femmes se rassemblairent toutes emsembles et coute que coute elle se battrairent emsembles contre le gouvernement. Au fur et à mesure, des hommes les rejoignairent ;le plus souvent des honnaite père de famille qui avaient étaient emue par l'histoire de Jules.
Révolution Française.
par Anaïs, Soline, Margaux, Malvina.
Jean est un noble. Il vit en pleine monarchie. Il trouve que ce régime est injuste envers les citoyens. Il se révolte pour pouvoir changer les choses et imposer ses idées. Je voudrait que les choses changent, qu'il n'y est plus d'inégalité entre noble et paysans. Que la monarchie disparaisse pour une démocratie !
Alors que Jean aller au marché, au fond d'une ruelle il aperçoit un paysan. Quand soudain deux voitures de police encercle le paysan. Ils sortent, ne lui adresse même pas la parole et lui tirent dessus. La population ne bouge pas et ne dit rien, ils dont comme si de rien était. Le paysan est à terre, ne respire presque plus ... Il devait aller chercher du pain, pour sa pauvre famille paysanne. C'était un adolescent , il avait deux sœur et un frère. A l'âge de 8 ans il a perdu sa mère. Alors que son père travail dans les champs toute la journée, lui il s'occupait de sa famille. Mais en vain c'est la dur loi de la monarchie.
Puis, Jean en rentrant chez lui voulu faire passer cette information, car un aussi terrible drame c'était produit. Toute la nation et le Monde devait en prendre connaissance ! Il décida de faire passer le message sur internet. Il va donc sur VPN pour mettre en ligne tout ça.
Il était dans une rue sur le point de rentrer au quartier général, lorsqu'il aperçu au loin un homme. Il alla vers lui et lui annonça qu'il voudrait mieux pour lui de rentrer à son domicile avant que quelqu'un ne passe. Donc je lui demanda son nom et son lieu de résidence. Il lui répondit " Bastien, j'habite au bout de la rue à droite". Alors jean rétorqua qu'il devrait se dépêcher de rentrer. Vers 2h ou 3h du matin, il entendit la sonnette retentir. L'armé arriva et attacha Bastien . Ils le ligota sur une table avec des menottes, les pieds et les mains attachés. Ils lui posent des questions et dès qu'il ne répondait pas ou mentait la table s'écartait, ainsi que ses membres.
Au bout d'une demi-heure, les gardes commençaient a en avoir assez, alors ces derniers décidèrent de verser un seau remplit d'araignée sur Bastien. Bastien paniqua et les gardes compris qu'il n'avait rien à leurs avouer. Mais Bastien était incapable de répondre à la question des gardes " que faisiez-vous à cette heure dans les rues ? ". Bastien n'avait pas d'alibi, il se promener juste.
Les gardes décidèrent détirer encore ses membres, dans l'espoir d'avoir une réponse satisfaisante. Bastien souffrait de plus en plus, il hurlait de douleur. Ce supplice était à la hauteur d'un sacrilège de l'Antiquité. Ce n'était plus une monarchie mais une dictature. Les hommes impatients se munissent de couteaux et commencent à lui couper les doigts un par un. Bastien, n'avait rien à se reprocher pourtant, il ne voyait pas quelle réponse ils attendaient.
Deux hommes de l'armée le détacha et le dirigea vers une grande bassine d'essence. Ils lui plongea la tête dedans à plusieurs reprises. Ce spectacle dura plus de dix minutes, et Jean voyait toute la scène sans pouvoir rien faire. Jean était abasourdi pour leurs méthodes.
C'est à ce moment précis que Jean réalisa qu'il n'était qu'un homme parmi tant d'autres sur cette planète, qui n'avait pas le pouvoir de changer ce Régime : la Monarchie Absolu. Et qu'il fallait qu'il accepte toute ces choses atroces que lui faisait vivre ce pouvoir malgré lui.
Margaux Carrasset
Malvina Remous
Soline Canton
Anaïs Mameri
Alors que Jean aller au marché, au fond d'une ruelle il aperçoit un paysan. Quand soudain deux voitures de police encercle le paysan. Ils sortent, ne lui adresse même pas la parole et lui tirent dessus. La population ne bouge pas et ne dit rien, ils dont comme si de rien était. Le paysan est à terre, ne respire presque plus ... Il devait aller chercher du pain, pour sa pauvre famille paysanne. C'était un adolescent , il avait deux sœur et un frère. A l'âge de 8 ans il a perdu sa mère. Alors que son père travail dans les champs toute la journée, lui il s'occupait de sa famille. Mais en vain c'est la dur loi de la monarchie.
Puis, Jean en rentrant chez lui voulu faire passer cette information, car un aussi terrible drame c'était produit. Toute la nation et le Monde devait en prendre connaissance ! Il décida de faire passer le message sur internet. Il va donc sur VPN pour mettre en ligne tout ça.
Il était dans une rue sur le point de rentrer au quartier général, lorsqu'il aperçu au loin un homme. Il alla vers lui et lui annonça qu'il voudrait mieux pour lui de rentrer à son domicile avant que quelqu'un ne passe. Donc je lui demanda son nom et son lieu de résidence. Il lui répondit " Bastien, j'habite au bout de la rue à droite". Alors jean rétorqua qu'il devrait se dépêcher de rentrer. Vers 2h ou 3h du matin, il entendit la sonnette retentir. L'armé arriva et attacha Bastien . Ils le ligota sur une table avec des menottes, les pieds et les mains attachés. Ils lui posent des questions et dès qu'il ne répondait pas ou mentait la table s'écartait, ainsi que ses membres.
Au bout d'une demi-heure, les gardes commençaient a en avoir assez, alors ces derniers décidèrent de verser un seau remplit d'araignée sur Bastien. Bastien paniqua et les gardes compris qu'il n'avait rien à leurs avouer. Mais Bastien était incapable de répondre à la question des gardes " que faisiez-vous à cette heure dans les rues ? ". Bastien n'avait pas d'alibi, il se promener juste.
Les gardes décidèrent détirer encore ses membres, dans l'espoir d'avoir une réponse satisfaisante. Bastien souffrait de plus en plus, il hurlait de douleur. Ce supplice était à la hauteur d'un sacrilège de l'Antiquité. Ce n'était plus une monarchie mais une dictature. Les hommes impatients se munissent de couteaux et commencent à lui couper les doigts un par un. Bastien, n'avait rien à se reprocher pourtant, il ne voyait pas quelle réponse ils attendaient.
Deux hommes de l'armée le détacha et le dirigea vers une grande bassine d'essence. Ils lui plongea la tête dedans à plusieurs reprises. Ce spectacle dura plus de dix minutes, et Jean voyait toute la scène sans pouvoir rien faire. Jean était abasourdi pour leurs méthodes.
C'est à ce moment précis que Jean réalisa qu'il n'était qu'un homme parmi tant d'autres sur cette planète, qui n'avait pas le pouvoir de changer ce Régime : la Monarchie Absolu. Et qu'il fallait qu'il accepte toute ces choses atroces que lui faisait vivre ce pouvoir malgré lui.
Margaux Carrasset
Malvina Remous
Soline Canton
Anaïs Mameri
Journal d'un Soviétique
par Simon, Boris, Stella, Sergui.
27 Mars 1999, Shanghai
Aujourd'hui, je suis allé au marché. J'ai remarqué que les gens sont quelque peu étranges en ce moment. Cela fait maintenant presque 60 ans que nous contrôlons leur territoire, pendant la guerre, notre bon chef Dimitri Ier a assis sa domination sur l'Europe, l'Asie et l'Afrique avec l'aide du regretté Führer. On dit que le pouvoir lui est monté à la tête, les autorités ont été obligées de lui rafraîchir les idées.
Je suis en garnison en Chine depuis 3 ans déjà, je connais les Jaunes, et je suis bien placé pour dire que leur comportement est anormal. La semaine dernière, un des nôtres s'est fait lynché par un groupe de ces sauvages. Le pauvre diable a été retrouvé sans ses yeux et sans sa langue. J'aurais bien aimé assister au spectacle, histoire de me passer les nerfs sur ces loques humaines. Mais bon, ça sera la prochaine fois, j'ai encore jamais tué de Jaunes, et heureusement pour eux.
Je continuais ma marche nonchalante entre les allées crasseuses du marché. L'odeur des merdes de poules me fit m'éloigner de la place. Je traversai la rue et longeait les buildings. Après quelques minutes, je m'arrêtai pour regarder les vieilles fripes étalés devant l'échoppe d'un vieil homme. Je remarquai une ombre grossissante sur ma droite. Je demeurai à l'observer, d'un air ahurit.
J'entendis un craquement d'os, un bruit de dents qui s'encastrent dans le bitume, de membres qui se disloquent, je reçus même une giclée pourpre sur mon visage. Le jeune homme gisait à mes pieds, la face éclatée, les os lui perçant la peau. Il était attaché à une chaise. Je m'essuyai la joue droite, et rentrai à la caserne.
Cliquez ici pour modifier.
Cynthia, Christina, Julie, Roxane, Angélique, Héloïse.
Introduction
Il s'agit de l'histoire d'une fille nommée Kate, âgée de 17ans, blonde aux yeux bleus, vivant près de Paris en 2055. Elle fait partie de l'armée.
Aujourd'hui j'allais comme tous les jours chercher mon ticket de rationnement, j'attendais donc dans une queue interminable, avec vue sur le marché juste en face. Soudain, une petite fille qui boitait se dirigea le plus vite possible vers une maison voisine quand elle fut rattrapée par trois soldats.
Le premier lui prit sa béquille et lui donna un violent coup à la tête. Elle s'effondra dans la neige. C'est alors que je vis un régiment de soldats armés qui nous entourâmes et nous empêchâmes de partir. Le soldat, béquille à la main, hurla : "Regardez, regardez bien ce qui arrive aux faibles!"
Le deuxième, proche de la fillette, attrapa sa tête et la frappa à plusieurs reprises contre les marches.
L'enfant essaya de ramper vers la porte, laissant une coulée de sang dans la neige, quand le troisième se jeta sur elle et lui assena une flopée de coups de pied dans le ventre et l'envoya valser contre la porte avant de s'en aller.
Alarmées par les cris déchirants de la petite fille, deux personnes ouvrirent la porte, transis de peur et de fureur mais n'osant pleurer. Il virent ce petit corps frêle, brisé, désarticulé et inanimé.
Puis, tout s'enchaîna très vite : les parents de la fillette la prirent dans leurs bras et la tendirent face au public ahurit en hurlant : "A l'injustice!" Ils avaient raison...
Pleine de haine, je décidais par tous les moyens de renverser ce régime oppressant dans lequel nous vivons. C'est à cet instant précis que je fis la promesse à la fillette -destinée à une mort proche- et au peuple français enchaîné de puis trop longtemps, et à moi-même, de ne trouver le repos que lorsque nos compatriotes vivront libres et fiers. L'idée de placarder des affiches partout dans la ville pour dénoncer ce crime devient de plus en plus forte. Mais qui aurait assez de cran pour m'aider dans ma lutte? Reste-t-il encore assez d'amour propre et de vie dans ces pantins -sous le contrôle d'un monstre captivé par sa seule soif de pouvoir- pour m'aider à reprendre le contrôle de ce qui nous avait été volé depuis longtemps.
C'est aujourd'hui, après de longs mois de réflexion, de rapatriement, de considération... Ça y est ! La révolution allait enfin changer demain. Peut-être allions-nous enfin obtenir une vengeance pour les millions d'injustices commises. Ça y est ! Nous étions là, armés, prêts à l'attaque. Autour de moi, je ne voyais non pas des gens mais de véritables lions sortis de leur cage. Partout, il n'y avait plus de pères, d'oncles ou de fils mais des soldats prêts à œuvrer pour la rébellion, pour la liberté de la France...
Soudain, un bruit fît cesser tous les autres de la foule. Celui-ci se faisait de plus en plus proche. En effet, ce bruit nous le connaissions bien. C'était celui des soldats nazis qui approchaient en nombre et en masse. Ils étaient très -voire trop- familiers.
Cliquez ici pour modifier.